Pour son dernier meeting électoral, le président du FNA, Moussa Touati, a été finalement autorisé à le tenir à la salle Harcha sans qu’il verse les 76 millions de centimes. Le problème qui a contrarié la formation de Touati est résolu, nous a appris son chargé de communication M. Tine. Sous les chants folkloriques et bedouis, qui s’ajoutent aux applaudissements des cadres de son parti, de ses militants et de ses sympathisants venus de quelques wilayas notamment celles de l’intérieur, M. Touati a remercié ses invités majoritairement jeunes, qui l’ont accompagné jusqu’à son dernier meeting. L’orateur a promis pour sa part de ramener la paix et la stabilité aux citoyens dont ils ont été frustrés depuis plusieurs années. Par ailleurs, M. Touati déplore la situation actuelle du pays. “Les citoyens se plaignent de la baisse du pouvoir d’achat et de la cherté de la vie”, assène l’orateur, s’interrogant sur l’avenir du peuple : “Comment garantir l’avenir de notre peuple alors que la majorité essaye de fuir le pays même clandestinement ?” En réponse à sa question, M. Touati a assuré que sa formation garantira à chaque Algérien une participation à la vie politique. Il a également rappelé que le rôle de l’état consiste à protéger ses citoyens et à leur garantir une vie digne, citant la situation actuelle des étudiants : “Nos étudiant mènent une vie misérable, dénuée de toutes commodités” a-t-il mentionné.
De ce fait, il est le temps de changer les choses : dira le secrétaire général du FNA, tout en ajoutant “Notre premier objectif est de rendre la souveraineté au peuple algérien, en encourageant la promotion de la démocratie.”
Sur un autre registre, l’orateur évoque la situation économique du pays, qu’il a estimée “en échec”, du fait que nous demeurons toujours dépendants des importations alimentaires notamment les produits de base. “Jusqu’à nos jours on n’est pas arrivé à atteindre notre autosuffisance qui reflète directement la dépendance de notre souveraineté nationale”, dira t-il. Et d’exhorter ses invités rendre aux urnes le jour du suffrage.
A. Slimani
