Le ministre des Transports, qui a déjà effectué une visite similaire à Béjaïa, a tenu à assister aux ultimes essais techniques et de vitesse de la nouvelle acquisition de la SNTF avant sa mise en service qui est, assure-t-il, “imminente”. Amar Tou a emprunté le fameux autorail pour son retour sur Alger, un train qui devrait théoriquement relier les deux villes en trois heures et demie avec une vitesse de pointe de 160 km/h. Un moyen de transport appelé à être généralisé dans le cadre de la politique de modernisation du rail. Par ailleurs s’exprimant, hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, Amar Tou a déclaré que “les travaux du tramway d’Alger, dont la réalisation a été confiée à Alstom, sont très avancés”. C’est là le constat établi par, Amar Tou. Le ministre des Transports a indiqué que “la voie commence maintenant à s’étendre de Bordj-El Kiffan à Alger, surtout après avoir surmonté les difficultés que représentait la rue de Tripoli de Hussein Dey avec ses 488 arbres que nous avons pu transplanter dans les autres points d’Alger”. Cela, selon l’invité de la Radio nationale, permettra de lancer les travaux devant permettre de rejoindre la station du métro des Fusillés. Les études d’extension du tramway existent, affirme-t-il, et “seront lancées incessamment. Elles doivent nous mener à partir de Chevalley vers Bir Mourad Raïs en passant par Ben Aknoun pour rejoindre la station des Fusillés”.
Rappelons toutefois que le ministre avait précisé que “le tramway ne sera fonctionnel qu’au premier trimestre de l’année 2010”.
Par ailleurs, et en ce qui concerne le métro d’Alger, le département de Amar Tou a sollicité les services d’une entreprise française, la RATP, “pour assurer la maintenance de ce nouveau moyen de transport urbain dans notre pays”.
« Pour l’entretien, nous avons des ateliers de maintenance à Bachdjarrah dignes d’un pays très développé. Tous les moyens matériels et humains sont mobilisés pour que la maintenance soit faite, d’autant plus que nous avons les services de la RATP française pour nous aider à gérer le métro pour une certaine période, nous permettant d’avoir des connaissances et des aptitudes en la matière”, a expliqué le ministre de tutelle.
Dans le même sillage, M. Tou a fait savoir que “le métro d’Alger est aussi développé technologiquement que les métros de Barcelone, de New York, du Japon et la ligne 14 du métro de Paris”.
Il a même évoqué la supériorité technologique du métro d’Alger par rapport à celui de Paris en affirmant que “le métro de Paris n’est pas à un niveau aussi développé technologiquement que le métro d’Alger”. Le premier responsable du secteur a, par la suite, annoncé que “de nouvelles lignes seront mises en place vers différentes localités de la capitale”. Pour certaines lignes, dira-t-il, les travaux ont déjà été entamés. Pour la ligne Place des Martyrs – El-Harrach, les travaux sont, selon lui, déjà bien engagés et le tronçon qui va vers Aïn Naâdja coûtera 149 milliards de dinars. Pour les autres tronçons, à savoir ceux de Bab Ezzouar, Aïn Nâadja et Baraki pour l’est de la capitale, ainsi que la Place des Martyrs, Bab El Oued, Chevalley, Dely Brahim, Draria et Ouled Fayet pour l’ouest, le ministre a expliqué que les appels d’offres pour le choix des bureaux d’études ont été lancés pour certaines parties alors que les autres sont déjà en phase d’étude.
Il a en outre signalé que le centre d’échange entre le métro, le tramway, le téléphérique et l’Etusa sera assuré pour le bien des usagers du transport public à Alger.
B. B. et L. O.
