Les professeurs, les docents et les maîtres-assistants ont été en effet nombreux à répondre à l’appel des deux syndicats des hospitalo-universitaires, à savoir le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM) et le Syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales (SNMASM).
Avec l’entame de cet énième mouvement de protestation, les hospitalo-universitaires ne comptent en aucun cas lâcher prise jusqu’à satisfaction de leur revendication. Ils vont au contraire durcir le ton. Cette corporation menace d’entreprendre des actions plus musclées afin de faire pression sur les pouvoirs publics, affirment les initiateurs de ce mouvement.
Cependant, toutes les activités des soins ont été paralysées. Notre virée vers les différents CHU de la capitale confirme le constat de la paralysie du secteur de la santé, et ce à l’échelle nationale. Dans les différents services du CHU Mustapha-Pacha (maxillo-facial, gynécologie, neurochirurgie et sénologie), toutes les consultations et interventions qui devaient se faire par les hospitalo-universitaires ont été reportées.
Nombreux sont les patients qui ont rebroussé chemin, après de vaines tentatives pour se faire examiner par les grévistes. Néanmoins, le service minimum a été assuré par cette corporation.
Contacté par nos soins, le Pr. Nacer Djidjli, président du SNPDSM, a signalé que » Nous, n’attendons pas à grand-chose durant cette semaine du fait que le gouvernement va connaître un remaniement « .
Il a par ailleurs affirmé que » nous sommes prêt à unifier nos rangs avec d’autres syndicats de la fonction publique pour frapper fort « .
En ce qui concerne la grève illimitée dans l’enseignement supérieur, notre interlocuteur a indiqué que le boycott des examens et concours se poursuit et brandit la menace d’ » Aller jusqu’à boycotter les cours si les pouvoirs publics continuent à négliger leurs doléances « .
Une assemblée générale sera tenue au troisième jour de ce mouvement par les deux syndicats des hospitalo-universitaires au niveau du CPMC, du CHU Mustapha Bacha, afin de décider des autres actions à entreprendre.
Lemya Ouchenir