La polyclinique de Chellata manque de personnel

Partager

La polyclinique de Chellata, sur les hauteurs d’Akbou, semble tourner en service minium. Avec les quelques services fonctionnels qu’elle contient, entre autre, les consultations médicales, une sage femme, un dentiste, un psychologue pour la santé scolaire et deux infirmiers ; le service n’est pas au complet. Lors de notre entretien avec le personnel de cet établissement, plusieurs carences et insuffisances sont relevées, tant au niveau interne qu’externe. Pour notre interlocuteur, médecin chef : “Nous enregistrons un manque énorme en matière de personnel. Pour le bon fonctionnement de notre établissement, et la satisfaction de tous les patients, il faudra procéder à l’ouverture des services de radiologie, des urgences, du laboratoire d’analyse etc. Il faut qu’il y ait assez de personnel médical. Si je m’absente, tout le service est à l’arrêt. Un seul médecin pour toute la commune est assurément insuffisant”. La tutelle a promis le recrutement du personnel nécessaire, ainsi que l’acquisition des équipements pour rendre fonctionnel tous les services cités antérieurement, mais pour l’instant ce ne sont que des promesses. En plus de l’indisponibilité d’une ambulance, d’un mur de clôture pour l’établissement, d’un gardien, et des panneaux d’indication…un autre problème soulevé par le personnel de la polyclinique, est désormais celui du rattachement de cette dernière à l’EPSP Tazmalt ( établissement public de la santé de proximité) ; qui est selon leur dire très éloigné : “Nous souhaitons la création d’in EPSP Akbou, ceci pour une meilleure gestion, et prise en charge de nos doléances, et surtout se rapprocher encore davantage des populations”. L’implantation d’une pharmacie à la commune de Chellata, et qui soit proche de la polyclinique, va encourager les patients à venir se soigner et acquérir les médicaments prescrits, sans pour autant se déplacer jusqu’à Akbou.

La contribution des responsables de l’APC de Chellata au bon fonctionnement de cet établissement est salutaire. “Les aides et les facilités octroyées par les responsables locaux, nous sont très utile dans l’accomplissement de notre tâche”, précise un infirmier.

Pour redynamiser cet établissement de santé publique, et réaliser les objectids de la politique de santé de proximité tel qu’elle a été initiée par les pouvoirs publics, il est impératif de le doter des moyens humains et matériels.

Arezki Tekkous

Partager