Des réseaux d’évacuation de rejets d’égouts, en cours de réalisation, le plus important est sans conteste celui de Ouaïtslid. Les travaux qui y avaient été entamés, il y a quelques années, n’ont pu arriver à terme, par suite d’opposition de riverains.
Comme nous l’avons signalé à plusieurs reprises, des eaux usées à ciel ouvert, sur la piste agricole reliant Ahechad à Ouaïtslid, risquent à terme de générer une catastrophe. En effet, coulant en plein air, ces rejets provenant des égouts des habitations situées en amont, longent la route au-dessus d’une conduite d’amenée d’eau potable. Cette dernière relie le réservoir principal à la ville. Il va sans dire que les consommateurs de ce liquide, pourtant si précieux, vivaient avec la hantise d’une infiltration dont les conséquences sont imprévisibles. Cette année, les choses semblent avancer pour évacuer toute menace sur la santé des habitants de la région, puisqu’un budget nécessaire à la réalisation d’un réseau d’assainissement sur environ mille (1 000) mètres a été dégagé et les travaux entamés. Dans le même cadre, plusieurs autres projets, profitant à quelques ensembles d’habitations sont en travaux sur la route nationale 71.
A Tillilit, ce sont environ une dizaine de foyers situés en contre-haut de la route qui bénéficient du réseau pour l’évacuation des eaux usées. Un projet d’environ sept cents (700) mètres linéaires pris en charge par la Direction de l’hydraulique de la wilaya de Tizi Ouzou, dans le cadre du programme de développement sectoriel (PSD). Des travaux similaires sont engagés également sur la même route, au niveau du village d’Aït Aïlem. Les eaux usées à ciel ouvert sont désormais canalisées vers les ravins en contrebas.
Si les villageois tirent des avantages de cette opération, la question de la destination des eaux usées qui polluent les oueds demeure toujours entière. Il ne suffit plus de les cacher aux yeux des passants.
A défaut de stations d’épuration modernes, il est temps de penser aux bassins de décantation, même archaïque, en attendant de meilleurs jours. Il y va de la préservation de l’environnement que nous devons léguer aux générations futures.
A. O. T.
