Avec les nouvelles technologies, tout citoyen a le droit de voir satisfaites ses demandes, plus particulièrement auprès des institutions de l’Etat, en un temps plus ou moins court. Tel n’est pas le cas, avec une institution qui naguère, était au service du peuple. En effet, dans un passé récent, les P et T, devenues Algérie-Poste, les demandes de carnets de chèques étaient honorées en un temps ne dépassant que très rarement le mois et que les relevés de compte étaient régulièrement transmis aux intéressés après chaque opération comptable effectuée. Mais voilà que le service ne répond plus aux attentes d’un nombre important de titulaires de CCP.
Plusieurs citoyens de la ville de Lakhdaria, rencontrés à proximité du bureau principal d’Algérie-Poste de la ville, nous ont confiés, avec un léger goût d’amertume qu’après plus de deux mois d’attente et ne voyant plus venir le fameux carnet de chèques, ils étaient venus voir… L’un d’eux, pour mieux m’expliquer son problème, m’avoue devoir fournir dix chèques cette fin de mois, suite à un achat auprès d’une coopérative de consommation. Faute de disponibilité de chèques, le citoyen sera contraint, et ce, tous les 20 de chaque mois, de procéder à un retrait, puis une deuxième opération de versement sur le compte bancaire de la coopérative et enfin la remise de l’attestation de versement au gérant de la coopérative.
Une véritable galère pour les vieux retraités de l’Education qui ont tout donné et qui attendent leurs carnets de chèques…
Ath Mouhoub
