Discours sur l’insertion de la femme

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La ministre délégué chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Djaâfar, était, hier, l’invitée de l’université d’été organisée par la DJS de Boumerdès.La conférence qu’elle a animé à la salle INU du chef-lieu de wilaya s’est articulée autour de la question de l’insertion de la femme dans la société. La ministre s’est contentée de généralités, en rappelant aux groupes de jeunes représentant les différentes wilayas du pays les efforts déployés par le gouvernement dans le domaine de l’alphabétisation de la femme depuis l’indépendance à ce jour. Elle précisera que le taux d’analphabétisme du sexe féminin a été réduit, ces dernières années, à 25%.Abordant la question du travail féminin, elle indiquera qu’il y a, au total, huit organismes dont l’ANGEM chargés d’aider les femmes au foyer et les jeunes filles, par le biais des microcrédits, afin d’acquérir le matériel devant assurer l’amélioration de leur situation sociale.Madame Nouara Djaâfar s’emportera contre cette mentalité phalocratique reléguant la femme à une citoyenne mineure. Sans entrer dans les détails, elles rappellera le rôle joué par la femme algérienne avant et après l’indépendance. Elle parlera également de la conscience civique. Une vertu citoyenne s’illustrant à travers des actes de protection de l’environnement avant d’insister sur l’importance de la préservation du patrimoine culturel. L’attachement à l’identité et l’ouverture sur la modernité doivent aller de pair, a-t-elle encore expliqué. Et elle rappellera les récentes instructions du président de la République concernant l’enseignement de l’histoire et l’éducation islamique.Au cours du débat, l’oratrice a reparlé du rôle de la famille, autant que première cellule de la société, dans l’éducation des enfants et l’islam en tant que religion de tolérance. Représentant l’Algérie profonde, de nombreux jeunes des deux sexes réclamaient tous, à quelques nuances près que leurs responsables locaux prêtent l’oreille à leurs doléances notamment celles relatives à l’emploi.“Technicienne supérieure en gestion et comptabilité, je n’ai même pas eu droit à un poste de pré-emploi que je réclame depuis quatre ans”, lance Naïma, originaire de Constantine.

S. H.

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