Le calvaire des locataires

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Plusieurs cas d’insuffisance ont été déjà signalés dans nos précédentes éditions où des appartements attribués mais qui sont toujours inhabités en raison de l’état de dégradation très avancé dans lequel ils se trouvent.

Certains faits méritent d’être signalés tels que ces locataires qui sont sans contrat de location depuis 2002 à ce jour, à l’exemple de ce locataire de la Cité des 90 logements qui a bénéficié d’un logement en 2004 et après avoir remis un dossier à l’agence d’Akbou par les services logement de l’APC mais qui s’est “égaré”. Après avoir frappé à toutes les portes, on lui demande de refaire un autre dossier, le locataire s’exécute et dépose un dossier complet au niveau de l’antenne de Tazmalt en 2008. Croyant que son dossier est arrivé à bon port tout en espérant recevoir son précieux document, on lui signifia de se faire établir une attestation de mise à jour. Alors, s’agit-il d’un abus ou d’une négligence ; quand on demande à un locataire une mise à jour alors qu’il n’a même pas de contrat de location ou tout autre document qui atteste qu’il est locataire ? Autant de questions qui restent posées mais qui sont restées sans réponses.

A cela s’ajoute l’état des habitations où des façades menacent ruine à tout moment alors que les immeubles sont récents. Ces biens qui sont pourtant la propriété de l’Office de promotion et de gestion immobilière mais dépourvus de contrôle et de suivi à voir toutes ces ouvertures aux balcons où ces eaux qui ruissellent des étages ainsi que d’autres manquements signalés chaque jour dans les différentes cités OPGI, sans que l’office ne daigne y remédier à la situation très critique des locataires. Par ailleurs, le payement du loyer ne s’est pas fait depuis presque 2002 pour les locataires de certaines cités à l’image des 90 Logements et Merlot où les locataires ont pris possession de leur bien en 2002 après avoir été squatté par des indu-occupants lors des évènements de Kabylie.

Ces derniers refusent de s’acquitter des frais de loyer jusqu’à ce qu’ils soient remboursés pour les travaux de réfection qu’ils ont effectués.

Chacun campe sur sa position et c’est l’OPGI qui enregistre un manque et un retard encore dans le recouvrement de ses créances. Par contre, d’autres attendent l’obtention du “contrat de location” pour régulariser leur situation vis-à-vis de l’OPGI. Alors pourquoi attendre cinq (05) années pour se faire délivrer ce précieux document depuis maintenant 2004 à ce jour ? En outre, l’entretien laisse à désirer dans les immeubles et les eaux pluviales s’y infiltrent même à l’intérieur des habitations en raison des gouttières arrachées et défectueuses ainsi que d’autres installations qui nécessitent réfection. Le gaz de ville qui est devenu de nos jours plus qu’une nécessité, est désormais un luxe pour presque l’ensemble des locataires de l’Office alors qu’ils ne sont parfois qu’à seulement quelques mètres du réseau.

Ainsi, donc, ce ne sont là que quelques exemples des insuffisances et autres manquements recensés au sein des cités OPGI qui, à défaut d’un cadre de vie agréable, les locataires se contentent du désagréable en attendant qu’un miracle se produise à Tazmalt.

A. R.

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