Ouverture d’une cantine à Aït Hichem

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Sans accuser trop de retard, l’ouverture a suivi, rapidement, les travaux d’aménagement des locaux transformés en réfectoire.

Samedi dernier, les enfants ont eu droit à un repas froid, en attendant le démarrage des cuisines qui a eu lieu finalement, ce lundi 20 avril, à l’occasion de l’inauguration officielle de la cantine que les Ath Yahia attendaient depuis longtemps.

Les élèves seront tous admis à prendre leur déjeuner, dans l’établissement d’où ils ne sortiront qu’après les cours du soir.

Un soulagement pour les parents qui, par peur de kidnapping ou autres agressions, sont contrains de faire des va-et-vient, pour accompagner leur progéniture. Le danger est d’autant plus grand que les enfants qui viennent des villages d’Aït Ziri ou d’Aït Ahmed sont dans l’obligation de longer la route nationale, sur plusieurs kilomètres.

Les plus nécessiteux, une cinquantaine environ, bénéficieront d’un bol de lait, chaque matin, vers sept heures trente, nous dit-on. Cependant, la mise en service, comme nous l’avons remarqué, ne se fait pas sans certaines difficultés, inévitables par ailleurs, lors de tout démarrage de ce genre de structures.

Le personnel de service est limité à un seul agent, recruté sur le poste de cuisinier et secondé par des aides, exerçant dans le cadre du filet social (IAIG). Par ailleurs, l’établissement n’étant pas doté en matériel (tables, marmites), se trouve contraint de faire du porte à porte, pour en emprunter. La cuisine que nous avons visitée n’est pas équipée en fourneaux adéquats. Les employés s’affairaient à préparer le repas sur des réchauds lessiveuse (appelés communément, chez nous, “le gaz noir”). Autant d’aléas auxquels doit parer la direction de l’établissement. Finalement la cantine d’Aït Hichem ne doit son ouverture qu’à la volonté de son personnel, soucieux d’apporter un peu plus de confort à ses élèves.

Ce qui représente un exemple à suivre par les établissements dont les locaux sont fin prêts, mais qui tardent à démarrer. Il faut noter que bien qu’elle soit très ancienne l’école d’Ath Hichem qui compte environ cent quatre-vingt élèves, est l’une des dernières de la commune, à bénéficier d’un restaurant scolaire.

A. O. T.

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