Vous êtes l’un des rares volleyeurs bedjaouis à avoir un palmarès aussi riche que le vôtre, pouvez-vous nous retracer ce magnifique parcours ?
Je m’appelle Benmanseur Walid né le 21 aout 1975 à Béjaïa, j’ai débuté la pratique du volley-ball en 1989 au sein de l’ASWB dans la catégorie minimes avec comme entraineur Abdelfetah Nacer, après 2 ans passé dans ce club, j’ai opté pour le MBB dans la catégorie des cadets où j’ai eu la chance d’être doublement consacré, j’ai joué en seniors en étant toujours cadet avec Kamel Imloul comme entraineur.
J’ai pris part à plusieurs compétitions internationales avec l’équipe nationale telles le Championnat du monde cadets au Portugal en 1991, la Coupe d’Afrique seniors en 1994 où on a arraché la médaille d’or, une année après, en 1995, nous avons pris part au Championnat du monde juniors en Malaisie, on a participé aussi au Championnat du monde universitaire en 1997 en Sicile, les jeux panarabes en 1997 au Liban où on est revenu avec la médaille d’or sans oublier la médaille de bronze avec l’EN aux jeux africains d’Abuja en 2003
Vous avez aussi joué dans de grands clubs algériens et remporté des titres nationaux, non ?
Effectivement, j’ai joué 6 ans à l’OC Alger (ex DNC) où j’ai remporté 2 coupes d’Algérie et un championnat, après j’ai opté pour le NR Bordj Bou Arréridj ou j’ai décroché une coupe d’Algérie et depuis mon retour au MBB, j’ai pu gagner 2 coupes d’Algérie et une finale, vice-champion d’Algérie en 2006, 4e au championnat arabe en 2006 sans oublier la 3e place gagnée haut la main au Liban lors du championnat arabe.
Le MBB est entrain de réaliser un parcours honorable, c’est quoi le secret ?
On a fait, au début de saison, une très bonne préparation à laquelle il faut ajouter la stabilité qui règne au club, que ce soit le staff technique ou administratif, c’est ça qui a fait notre force sans oublier bien sûr l’ambiance qui règne au sein du groupe, vraiment on est comme une famille.
Quel est le souhait de Walid cette saison ?
Mon principal souhait est de décrocher le doublé avec le MBB, j’ai déjà goûté à cette joie avec l’OCA et je veux la rééditer avec la famille bougiote.
Avez-vous les moyens de réaliser cet objectif ?
En ma qualité de joueur, je ne vais plus parler des moyens humains où nous avons un très bon groupe composé de talentueux joueurs avec lesquels, on peut décrocher le doublé.
Notre force est le climat qui règne justement au sein du groupe, nous n’avons jamais eu de problèmes relationnels entre les joueurs ou avec le staff technique, on se sent comme une seule famille où tout le monde, entraineurs et DTS, est derrière cette équipe. On s’entraine dans de très bonnes conditions et dans une très bonne ambiance.
Etes-vous récompensés après la 3e place de la coupe arabe ?
Ils nous ont promis après notre retour du Liban mais jusqu’à maintenant, on attend toujours. Notre club à une autre dimension et actuellement, le MBB ne joue que pour les titres malgré le manque de moyens comparativement aux autres clubs qui sont mieux lôtis que nous mais ne jouent que les seconds rôles. Donc je lance un appel aux autorités pour aider ce club et encourager les joueurs financièrement sans oublier de citer le problème de la salle Amirouche pendant l’hiver.
Vous bouclez cette saison votre 20e année de pratique de volley-ball, quel est le secret de cette longévité ?
Il n’y a aucun secret, à part le travail et tant que je me sens en forme, je continuerais à jouer. Je suis là, avec mon expérience, pour aider le groupe et même si un jour j’arrêterai de jouer, je vais me convertir en entraineur car je dispose d’un diplôme de l’ISTS pour servir mon club de toujours, il ne faut pas oublier que le MBB est ma 2e famille.
On vous laisse le soin de conclure…
Je remercie tous mes entraîneurs depuis le début de ma carrière tels Nacer Abdelfetah qui m’a orienté dans cette discipline, le défunt Mohamed Taboudjmal, mon ex-entraineur en équipe nationale des cadets sans oublier mes coachs actuels qui m’ont poussé vers les performances et vers une bonne carrière dont je suis très fier.
Entretien réalisé par Zahir Hamour
