L’EURL/ESPP de Tazmalt (ex-ferme pilote Mira) a abrité en cette fin de semaine un regroupement des agriculteurs de la commune initié par la DSA (Direction des services agricoles) de la wilaya de Béjaïa. En présence d’un élu APC, du représentant des forêts de la wilaya et de la subdivision de l’agriculture de Tazmalt, le directeur des services agricoles dans son intervention s’est étalé sur les différents dispositifs nouveau du secteur pour inviter les agriculteurs “à se rapprocher des services de l’agriculture de la wilaya afin de bénéficier des avantages des nouvelles dispositions du ministère de l’Agriculture”, car dira-t-il “l’Etat a mis à la disposition du secteur de l’argent suffisant pour développer l’agriculture alors autant en tirer profit de cette opportunité à condition d’être adhérent”.
En outre, le premier responsable de l’agriculture de la wilaya s’est longuement exprimé avec toutes les explications nécessaires ainsi que les avantages octroyés pour les PPDRI (Projet de proximité de développement rural intégré) le FNDIA (Fond national de développement de l’investissement agricole) ex-FNDA et enfin le FNRDA (Fond national de régulation et de production agricole).
Par ailleurs, le DSA dans ses séries d’explications et d’orientations a invité les agriculteurs à exploiter et entretenir les retenues collinaires pour l’irrigation, une méthode rentable et économique. Tout en faisant savoir aux présents le classement honorable de la wilaya de Béjaïa à l’échelle nationale en oléiculture, productions laitières et les agrumes, le DSA a insisté sur l’investissement dans ces créneaux pour un meilleur développement du secteur ainsi qu’une production satisfaisante qui jouera un rôle important et qui sera d’un apport considérable pour la sécurité alimentaire car dira-t-il “l’agriculture est devenue le deuxième secteur économique après la Sonatrach”. Concernant le partenariat, le DSA n’y voit aucun inconvénient à condition que le produit soit commercialisé en Algérie. A signaler enfin que les responsables des deux banques Badr et BNA ont brillé par leur absence lors de cette rencontre que les agriculteurs présents ont regretté puisqu’“on aurait souhaité qu’ils soient là pour nous expliquer les formes de crédits auxquels on ouvre droit ainsi que plus de détails sur les crédits concernés par l’assainissement financier décidé par le président de la République”. Lors des débats, certains intervenants ont dénoncé “les méthodes bureaucratiques abusives de l’administration qui freine l’élan des agriculteurs pour un investissement en raison des blocages, parfois, et autres absences de crédits pour certains créneaux pourtant subventionnés par l’Etat avec différents taux”. Pour la région d’Ath Mlikeche, les problèmes sont nombreux et les volontés d’investir ont fait face à des obstacles de diverses natures ceci en attendant une rencontre similaire dans la région prévue dans les prochains jours afin de solutionner les multiples problèmes auxquels sont confrontés les montagnards.
Achiou Lahlou
