Deux affaires ayant même fait réagir le wali de Béjaïa en installant une commission d’enquête afin de faire la lumière notamment sur l’affaires des Logements LSP octroyés à des joueurs de la JSMB et des personnes apparentées a l’ex-PDG de l’OPGI. Où en est-on?
S’exprimant à la faveur d’une conférence de presse animée conjointement avec son premier adjoint dans l’après-midi de samedi, le procureur général prés la cour de Béjaïa a fait savoir à propos de ces deux affaires que l’instruction suit son cours. Interrogé pour en savoir plus, il s’est refusé à tout commentaire. S’agissant de la deuxième session criminelle qui s’ouvrira le 02 mai prochain, le tribunal criminel prés la cour de Béjaïa a enrôlé 58 affaires, annonce le procureur général adjoint prés la cour de Béjaïa.
En tout, ce sont 146 prévenus dont 6 femmes qui sont passibles des assises pour divers chefs d’inculpation dont, 23 prévenus sont poursuivis pour vol et atteinte aux biens d’autrui 17 poursuivis pour atteinte à l’intégrité physique des personnes, 7 pour trafic de drogue, 5 prévenus sont poursuivis pour appartenance aux groupes terroristes, 4 incriminés pour attentat à la pudeur et 2 prévenus poursuivis pour fraude fiscale. Selon le procureur général adjoint sept prévenus sont toujours en cavale. Au total, ce sont cinquante-huit affaires qui seront traitées par le tribunal criminel durant sa deuxième session qui sera clôturée le 31 mai prochain. Faisant le parallèle avec la justice française, le procureur général prés la cour de Béjaïa a souligné qu’ “il n’y a pas de cumul de dossiers.”
Le conférencier a par ailleurs abordé au cours de la conférence de presse les dernières nouveautés du système judiciaire algérien, à savoir la médiation et l’assistance judiciaire. Selon lui, six bureaux destinés à l’assistance judiciaire en application de la nouvelle loi 06/02 du 25/02/2009 publiée dans le J. O. Sont d’ores et déjà ouverts pour recevoir des personnes sollicitant une prise en charge pour engager une procédure judiciaire notamment les frais de l’avocat, dont, a-t-il soutenu, les juges sont tenus de proposer cette aide aux différentes parties plaignantes.
Il a précisé en outre que toutes les demandes qui seront soumises aux bureaux d’assistance judiciaires feront au préalable l’objet d’étude avant d’être avalisées et seront étudiées au cas par cas en soulignant qu’ “il s’agit là de nouvelles manières de rendre justice et faciliter l’accès à la justice.”
Au chapitre médiation, il a tenu à préciser que les médiateurs ont des profils divers et sont présentement au nombre de 39. “Nous voulons de la représentativité”, a-t-il dit.
Dalil S.