Le nombre d’entreprises françaises activant en Algérie est évalué à 330 entreprises en 2009. » Un nombre qui a doublé depuis 2005 « , relève l’ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt. Le diplomate français a déclaré, hier, au cours d’un point de presse, que ces entreprises creéent » environ 35 000 emplois directs et plus de 90 000 autres indirects » pour un stock d’investissements de l’ordre de 2,5 milliards d’euros. Concédant qu’il n’est pas impossible que la crise financière mondiale puisse freiner quelque peu la volonté des deux pays de développer leur partenariat, l’ambassadeur de France à Alger a néanmoins fait savoir que cela pourrait, conduire des entreprises françaises à envisager de construire des usines en Algérie dans le cadre de la délocalisation de leurs activités économiques notamment celles de l’agriculture. » L’Algérie de 2009 n’est plus celle de 1999 « , a estimé l’orateur qui a enchaîné sur la bureaucratie qui entrave l’élan des investissements. Des formules doivent être trouvées, selon lui, du côté algérien comme du côté français, pour alléger les procédures administratives. La délégation française, également conduite par la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie (CFCIA), est représentée par une dizaine d’entreprises activant dans les différents secteurs tel, la mécanique, l’électricité, l’électronique, l’agroalimentaire, le transport et les équipements. Une rencontre de prise de contact et de prospection des opportunités de partenariat les a réunis avec une vingtaine d’opérateurs locaux. Sur un autre chapitre, concernant l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français, coïncidant avec la commémoration du 64e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945, le diplomate français, a répondu en déclarant faire » siennes « , les déclarations déjà faites à ce propos par ses prédécesseurs et par le Président Sarkozy lors de sa dernière visite à Constantine. » Le projet de loi français, élaboré à ce sujet, sera soumis au vote du parlement « a-t-il conclu.
A Slimani
