“L’école d’El Kseur a formé de grands judokas’’

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La Dépêche de Kabylie : Pouvez-vous nous donner le but de cette célébration ?

Ouaret Sadek : C’est un grand événement pour toute la population pour célébrer le 35e anniversaire de la création du judo dans la ville d’El Kseur qui a vu le jour un certain mois de décembre 1974.

Peut-on connaître le programme de cette kermesse ?

La fête est programmée pour les journées du 14 et 15 mai prochain avec la participation de plusieurs athlètes des catégories des benjamins et minimes (garçons et filles) de notre wilaya sans oublier que la ville d’El Kseur accueillera dans la journée du 14 mai le championnat d’Algérie régional par équipe qui fera partie de notre programme afin de participer à notre joie.

En plus du sport, y aura-t-il autre chose en parallèle ?

Le programme sera très riche pour ces deux journées avec beaucoup de culture comme la vente et dédicace de mon ouvrage “L’enfant du village” tome 1, la présentation de mon ouvrage de poésie intitulé “Acercur Yessawalen” qui sera bientôt sur les étales des librairies ainsi que la projection de notre film Tiwizi pour le large public.

Ce genre d’événement mérite beaucoup de médiatisation, avez-vous pensé à ce volet ?

Effectivement nous avons invité l’ENTV, Ahmed Djenadi (BRTV) et nous comptons beaucoup sur notre radio Soummam pour une large diffusion d’un événement aussi honorable et grandiose.

Nous comptons aussi sur la presse écrite de notre wilaya afin de contribuer pour la reconnaissance nationale et internationale, pas uniquement du maître Ouaret, mais plutôt de l’école du judo d’El Kseur qui a formé des géants et des géantes au niveau national et international.

Avez-vous reçu des aides pour réussir ce grand rendez-vous ?

Il y a la DJS et notre APC qui ont pris cet événement avec une grande considération, chose qui me va droit au cœur et je le salue car je suis très content. De toute façon, je me suis toujours contenté du peu et j’ai toujours donné le maximum parce que c’est mon devoir de le faire.

La région d’El Kseur est connue pour sa zone industrielle, souhaitez-vous un soutien de la part des différents opérateurs économique?

Évidemment, comme dit le proverbe “si le bien vient, on ne dit pas non et s’il ne vient pas on l’attend pas”, la fête sera faite et elle sera, Inch Allah une grande réussite grâce à l’aide de Dieu et l’esprit saint des judokas el kseurois.

Pour moi, ce jour est une nouvelle naissance à laquelle je vais assister et participer à la joie de mes admirateurs et des adulateurs du sport en général.

Quel est votre sentiment en fêtant le 35e anniversaire du judo surtout que vous portez toujours le kimono sur le tatami ?

Pour être honnête avec vous et les lecteurs de votre journal, il m’est impossible de vous décrire ma joie et comme je l’ai déjà dit plusieurs fois, il me faudra une citerne d’encre et une tonne de papiers pour relater mes 35 années de parcours malgré que la vérité fasse mal en la prononçant.

Quel est votre dernier mot, maître Ouaret ?

Je dirais mon dernier mot lorsque j’ôterais mon kimono et tant que je le porte, je ne diras rien, j’ai toujours la volonté et le pouvoir de continuer à faire mon devoir. Ce que je peux dire est une demande à tous mes élèves, toutes générations confondues, d’être présent à la salle pour au moins nous serrer la main et j’invite toute la population el kseuroise pour venir voir le film réalisé par mes athlètes auxquels je rends hommage. J’espère que cette fête ne sera pas la dernière et qu’il y aura d’autres occasions pour rendre hommage aux acteurs du judo à El Kseur.

Entretien réalisé par Zahir Hamour

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