Le Logement promotionnel aidé (LPA), une formule destinée aux catégories sociales à revenu moyen, connaît un franc succès dans la commune d’Ouzellaguen. L’écho suscité auprès de la population est grandissant. Preuve en est. Le nombre de dossiers en instance de traitement. «700 demandes sont en attente», ont informés les responsables de l’APC. Les programmes alloués prennent l’allure d’un cautère sur jambe de bois.
Un quota de 100 logements pour l’année 2018 et un autre de 80 unités pour l’année 2019. A noter que ce programme immobilier, dont l’implantation est projetée au village Hellouane, est inscrit à l’indicatif de la Direction du logement. Mais il n’a pas encore étrenné sa phase de réalisation, a-t-on appris. «Nous avons sollicité l’octroi de quotas supplémentaires, afin d’éponger ne serait-ce qu’une partie de la demande. Le wali a pris acte de notre requête.
Nous espérons avoir une suite favorable», a indiqué Beldjoudi, le maire d’Ouzellaguen. Des demandeurs de LPA, pour leur part, on confié que cette formule représente pour eux une planche de salut dans la mesure où ils ne peuvent pas prétendre aux autres formules. «Je ne dispose pas de lopin de terrain pour prétendre à l’habitat rural, alors qu’au regard de la loi, je suis trop riche pour postuler au logement public locatif», a affirmé un souscripteur d’Ighzer Amokrane. Louant depuis des lustres chez un privé, un autre souscripteur a fait part de son scepticisme : «Ce n’est pas si facile d’avoir un logement, vu la liste des demandeurs qui s’allonge démesurément et les programmes de logement à la baisse.»
N. M.