C’est ce qu’a annoncé le président de France 24, Alain de Pouzilhac lors d’une conférence de presse organisée hier à l’hôtel El Djazaïr.
La chaîne compte sur le marché maghrébin et notamment, l’Algérie pour développer ses parts de marché auprès de sa cible qui est composée de leaders d’opinion. Ainsi, 88 % d’Algériens, 80 % de Marocains et 73 % de Tunisiens déclarent regarder France 24, selon une étude par l’Institut TNS-Sofres. Ainsi et selon Alain de Pouzilhac, « le passage à 10 heures de retransmission en arabe permettra de conquérir de nouveaux téléspectateurs arabophones au Proche-Orient et au Moyen-Orient ainsi qu’au Maghreb en Europe et aux USA ».
A l’instar des autres canaux de la chaîne en langue française et anglaise, le canal en arabe suivra la même ligne, à savoir l’actualité, l’économie, la culture, les sports et la météo. Le canal arabe a été conçu dans une grille simple qui s’appuie sur le direct et se compose de deux grandes tranches, qui proposeront un journal de 13 minutes suivi d’un rappel des titres de deux minutes à l’heure et à la demi-heure ainsi que des émissions à l’image de « Face à face », « Ronde des correspondants » et “Le club de la presse ». Autre nouveauté, le site participatif de France 24 « Les observateurs » sera désormais accessible en langue arabe.
A noter que le canal en langue arabe se compose de 36 journalistes trilingues qui sont originaires de plus de dix pays, à l’instar de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie. En passant de 4 à 10 heures de programmes quotidiens en arabe, France 24 affirme son dynamisme et sa volonté de placer la langue arabe au cœur de sa stratégie de développement. Ainsi et depuis son lancement, France 24 a gagné du terrain et est devenue une chaîne incontournable dans la diffusion de l’information avec une devise : informer de manière honnête et impartiale, en toute indépendance et faire comprendre ce nouveau regard au plus grand nombre, un regard français sur l’actualité et un point de vue opposé à toute intolérance.
Et surtout, privilégier l’esprit de débat et de confrontation des idées en refusant une approche unilatérale en revendiquant un regard libre sur la diversité du monde et des rapports de forces qui pèsent sur lui.
Hacène Merbouti