A cet effet, plusieurs personnalités politiques qui ont rendu un vibrant hommage aux journalistes ont tenu à appeler les pouvoirs concernés afin d’annuler la peine d’emprisonnement contre les journalistes. Ainsi, le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la Communication, Azzeddine Mihoubi, a réitéré, dimanche à Alger, à l’issue d’une cérémonie où il a déposé une gerbe de fleurs, à la place de la Liberté de la presse, » la détermination des pouvoirs publics de travailler davantage pour améliorer l’appui et la protection des journalistes dans l’exercice de leur métier.” Le secrétaire général du FLN Abdelaziz Belkhadem, a affirmé que le FLN, » était contre le fait de pénaliser le délit d’opinion « . Concernant une éventuelle proposition d’un amendement, le SG du FLN a affirmé que le parti allait faire « plus que ça en continuant à nous battre pour que le système d’information soit libéré de toutes les austérités « . De son côté, le président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme a réaffirmé son rejet de la sanction d’emprisonnement du journaliste. Pour sa part, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, qui a animé une conférence de presse au CIP a déclaré qu’ » il était temps d’asseoir une loi afin de protéger les journalistes et leur permettre de mener convenablement leur noble mission et annuler l’amendement 144 qui pénalise les journalistes” Le président du parlement, Abdelkader Ziari, et lors d’une cérémonie en l’honneur des journalistes a appelé la famille de la presse à être plus objective et être un intermédiaire entre les instances officielles et le peuple tout en saluant les efforts et le dévouement des journalistes dans l’exercice de leur fonction. Rappelons que lors d’un message adressé à la presse, le président de la République promet de réviser la loi sur l’information où il a reconnu que ce texte doit » être adapté aux nouvelles donnes, à la lumière des expériences vécues par l’Algérie, de manière à conforter la liberté de presse selon des critères professionnels et la logique du marché ». Bouteflika s’est également engagé à revoir les dispositions juridiques qui régissent la profession en interpellant le gouvernement et les parties concernées en vue de procéder à un examen approfondi à même d’inciter la presse à davantage de professionnalisme.
Hacène Merbouti
