Le Syndicat national des psychologues (Snapsy) a décidé de suspendre sa grève cyclique, mais pour une durée limitée. Une petite halte leur a été imposée par une décision de justice demandant l’arrêt de cette action qualifié d’ »illégale ». « Nous avons gelé notre grève du fait que nous avons reçu une notification de justice déclarant que notre mouvement est illégal, mais cela ne veut nullement dire que nous baisserons les bras », nous a affirmé le président du Snapsy, Khaled Keddad.
« Nous ne comptons en aucun cas faire marche-arrière, bien au contraire nous allons continuer à faire pression sur les pouvoirs publics jusqu’à avoir gain de cause », poursuit encore notre interlocuteur.
La chose, que les psychologues regrettent, c’est le fait que le ministre de tutelle ait reçu à maintes reprises quelques syndicats de la santé publique, alors que d’autres syndicats comme le Snapsy n’ont jamais été invités au dialogue. « Aucune réponse ne nous est parvenue du ministre de tutelle sauf la notification de justice « , a tonné M. Keddad avant d’ajouter que « nous ne comprenons pas pourquoi le ministère de la Santé préfère la politique de fuite en avant que celle de négociation ».
Il y a lieu de signaler qu’une assemblée générale sera tenue le 14 mai prochain au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) d’Alger, durant laquelle les psychologues doivent évaluer le chemin parcouru. Il sera question également, selon le président du Snapsy, de décider de la forme à donner aux prochaines actions.
La plate-forme de revendication de cette entité syndicale s’articule autour de « l’élaboration d’un statut particulier en collaboration avec le partenaire social et l’administration, la mise en place d’un système indemnitaire en harmonie avec les conditions particulières liées à l’exercice de la profession de psychologue, la régularisation de la situation administrative du personnel contractuel, ou en activité sous contrat pré-emploi, garantir le droit à la promotion dans le déroulement de carrière du psychologue, assurer l’équipement dans les salles de visite, garantir aux psychologues le droit de représentativité au sein des conseils d’administration, et autres conseils scientifiques et médicalux ».
Lemya Ouchenir
