Les marchands boudent le marché

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Au lieu de marché, de marchandage et d’achat, la clientèle a eu droit à des scènes peu catholiques qui auraient pu tourner au vinaigre et provoquer des actes de vandalisme qui auront des conséquences et des retombées que l’on regrettera par la suite. La cause principale de ce brouhaha et de toutes ces fâcheuses et chaudes altercations entre les marchands d’une part, et les collecteurs de l’imposition d’autre part, n’est que l’augmentation subite, et conséquente de la taxe fixée par les autorités locales quant au droit à l’exposition, et à l’étalage des différents produits dans le marché. Certes, les nouveaux prix proposés sont assez élevés puisque l’augmentation est de 150%, à 300 % pour certains produits comme par exemple un étalage de fruits et de légumes qui était taxé à 200 DA est passé à 350 DA, un étalage de quincaillerie à 300 DA, habillement 2500 même chose du coté du marché aux bestiaux, une tête ovine taxée précédemment à 50 DA est passée à 120 DA, une volaille adulte à 15 DA… N’empêche, la sagesse a prévalu et la décision des commerçants de se rendre au siège, de l’APC fut prise où une réunion est organisée en présence des autorités locales, de l’ajudicateur du marché et du représentant délégué par les marchands eux-mêmes. Après un échange de points de vue où chacun a eu à défendre ses intérêts calmement et dans le respect de l’autre. Le P/APC a fini par demander à l’adjudicateur de temporiser et de ne pas appliquer les nouveaux tarifs, en attendant de régler définitivement le litige dans le calme et la sérénité pour éviter d’éventuels dérapages. Certainement une rencontre sera programmée avec les marchands et les prix seront revus à la baisse. Quant aux vendeurs, ils peuvent bien faire un effort et renoncer aux vieilles habitudes. Après tout, ses taxes reviendront à la municipalité et serviront à son entretien.

Hocine Taïb

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