Ainsi la rencontre qui s’est tenue au niveau de la Maison de la culture ne rentrait que dans ce cadre bien précis, en présence de l’ensemble des directions chargées de la concrétisation de ce vaste programme pour lequel est allouée une AP de 400 milliards de centimes pour la seule commune de Bouira.
La requalification du tissu urbain de la commune chef-lieu de la wilaya sous la houlette de la direction de l’urbanisme est l’urgence première au regard d’un état des lieux des plus déplorables en matière, présenté par les services concernés. Il est ressorti de celui-ci avec des projections poignantes que la wilaya de Bouira est héritière d’une juxtaposition de plusieurs tissus urbains (colonial, récent, habitat individuel, collectif…) sans harmonisation aucune. Le résultat est qu’actuellement, la situation se présente avec un tiers des habitations achevé, les deux tiers restant sont inachevés soit en brique rouge ou simplement en carcasse. La première conséquence est l’agression de ces habitations inachevées reçue par le citoyen dans sa vie quotidienne. D’où une réaction urgente. Cette dernière est de la responsabilité de tout un chacun, de la préservation des espaces verts sous l’égide de la direction de l’environnement avec son programme d’action, de la DRAG qui fait état de l’absence de réelles associations de quartier à même de prendre sérieusement ces préoccupations majeurs en passant par le rôle des mosquées dans l’éducation religieuse sans omettre le rôle de la presse locale dans la vulgarisation et l’information du citoyen des différents programmes entamés pour son bien. Mais le secteur le plus important dans cette opération restera sans aucun doute celui de l’éducation. Son impact immédiat sur la société est sans conteste.
C’est l’occasion pour exposer les visions et à ce secteur de prendre le relais par le biais des écoliers, collégiens et autres paliers avec une éducation à la base. A ce niveau, on peut inculquer à l’enfant la beauté d’une ville propre, de l’utilité d’un espace vert (éducation environnementale) qui par le truchement, toucheront leur parents en la matière sur l’achèvement de la construction de leur bâtisse, de s’organiser pour les ramassages des ordures ménagères… si tout le monde s’y mettait la résultante sera en fin de compte une amélioration conséquente du cadre de vie du citoyen.
Ce même citoyen qui a une part de responsabilité dans la détérioration de la situation générale du cadre de vie. Il doit y avoir une nouvelle vision en matière. Seulement, on ne peut demander au citoyen de se conformer à la vision de l’Etat si ce dernier n’est pas l’exemple à suivre. Ainsi, le wali de Bouira a rappellé à l’assistance les travaux entamés par la wilaya dans ce domaine en commençant par la démolition des immeubles des équipements publics qui menacent ruine ou relevant du tissu colonial.
Il le fera puisque pour l’opération de rénovations des devantures des commerces qui a énormément agressé l’environnement, le citoyen a répondu par l’affirmatif. Quant aux espaces verts, après l’élagage et l’abattage des arbres inutiles il y aura la plantation de nouveaux plants qui sied avec la nature de la ville et son environnement. Le rasage des bidonvilles (cite Guizi par exemple) où sera érigé en lieu et place, une esplanade sont les premières actions entamées par les pouvoirs publics. Le wali a encore fait état du programme de requalification du tissu urbain par le début des travaux des grands boulevards. Pas moins de 100 milliards seront consacrés à ce programme. Il touchera une grande partie des lotissements de la commune de Bouira. Pour peu que la population accompagne ce programme. Dans le même sillage, le volet du ramassage des ordures ménagères n’est pas laissé pour compte, puisque dans ce segment : il a été rappelé le rôle que doit jouer la commune et le citoyen en harmonie. Concernant les moyens à mettre à la disposition de la commune, il est prévu un nouveau parc en attendant l’achat d’un équipement complémentaire pour une somme de 06 milliards de centimes d’ici le mois de juin prochain. Pour autant la commune reste sans grande qualité d’hygiène en particulier dans ce sagement bien précis.
Toutes ces actions restent le vœu des responsables de la wilaya de Bouira à concrétiser et à réaliser dans le détail et les délais. La réussite de celui-ci au niveau de la commune du chef-lieu de la wilaya sera calquée sur les communes chefs-lieux des grandes daïras en l’occurrence Sour-El-Ghozlane, Lakhdaria, M’chedallah, Ain Bessem, d’où l’insistance de mettre le paquet sur ce programme inhérent à l’amélioration urbaine et ses annexes entamé dans l’ensemble des communes pour lequel une AP globale de l’ordre de 600 milliards de centimes lui est consacré.
F. K.
