La Dépêche de Kabylie : Quelques jours après votre défaite en finale de la Coupe d’Algérie contre le GSP, un mot sur l’état du groupe ?
Saidani Aimed : Actuellement on s’entraîne le plus normalement du monde, le moral est au beau fixe malgré la défaite en finale et je pense qu’on a rien fait ce jour-la, pour gagner cette coupe
En parlant de ce match, qu’est ce qui n’a pas marché exactement ?
Moralement parlant mes joueuses n’étaient pas bien ce jour-là, elles étaient crispées et ont laissé le champ libre aux Algéroises de jouer à leur aise. Je pense que cela est dû à la fatigue qui nous a joué aussi un mauvais tour après la Coupe d’Afrique.
En parlant de Coupe d’Afrique : comment évaluez-vous votre participation ?
Notre objectif lors de cette compétition était d’atteindre le carré d’as bien que notre effectif était très amoindri, nous avions que 6 joueuses seniors avec 5 remplaçantes entre juniors et cadettes, finalement avec l’expérience de certaines et le travail réalisé avant ce tournoi, on a pu gérer match par match jusqu’à la demi-finale.
Qu’est ce qui n’a pas marché exactement lors de cette demi-finale ?
Notre seul inconvénient lors de cette demi-finale est l’effet de la fatigue ; ajouter à cela, notre adversaire, qui jouait devant son public, et n’était pas facile à battre car il était hypermotivé, sans oublier la fraicheur physique de nos athlètes surtout quand on sait qu’il est impossible d’appliquer les consignes lorsqu’on a un manque de fraicheur, mais lors du match de classement, on a bien gérés ce volet et on a décrochés cette 3e place.
Etes-vous satisfait de cette 3e place décrochée à Nairobi ?
Très satisfait. Au début, on ne s’y attendait guère mais une fois sur le stade en pleine compétition, on a épatés tout le monde et on a reçus des félicitations de la part des agents de toutes les équipes participantes. On a présenté la plus jeune équipe lors de ce tournoi avec un meilleur volume technique en compagnie du grand Ahly d’Egypte. Je pense qu’on a représenté dignement le volley-ball bejaoui et algérien.
Entretien réalisé par Zahir Hamour