Le directeur de l’ex-ENEL d’Azazga relevé de ses fonctions

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La décision a été prise lors d’une réunion tenue à Alger regroupant notamment le SGP (Société de gestion et de participation) et les deux parties du conflit qui ont paralysé l’entreprise plusieurs semaines durant, à savoir la direction et les représentants des travailleurs. Il va sans dire que cette décision a été saluée et applaudie par les ouvriers de l’ex-ENEL, lesquels ont repris le travail, hier, après plusieurs jours de grève. En fait, le contraire aurait certainement surpris plus d’un, puisque ces mêmes travailleurs ont fait du départ de leur désormais ex-directeur, leur revendication principale. Une revendication qui a fait mobiliser pratiquement l’ensemble des ouvriers qui à une vitesse supérieure dans leur mouvement de protestation; il y a près de 20 jours, en initiant une grève générale et en interdisant l’accès a ce directeur. Depuis, ces derniers n’attendaient, en effet, que cette décision de limogeage de celui qu’on a accusé de tous les maux. C’est donc l’épilogue tant souhaité d’un conflit qui n’a, en fait, que trop duré. Le bras de fer opposant la direction aux syndicalistes, date de plus d’une année. Les grèves de la faim et autres menées à répétition, par les syndicalistes en desaient long sur le malaise qui sonnait au sein de cette entreprise. Les interventions des pouvoirs publics et des hauts responsable de l’UGTA n’ont servi à rien. L’ex-ENEl a été paralysée ainsi pendant une longue période. “Nous sommes soulagés par cette décision, d’ailleurs les travailleurs ont regagné leur poste de travail hier”, nous a déclaré hier un syndicaliste de l’entreprise précisant par ailleurs, qu’il a été convenu également lors de la même réunions tenue mardi que la directrice des ressources humaines de l’usine soit mutée dans un autre poste.

Il se trouve, selon ce syndicaliste, que celle-ci est indisérable dans son actuel poste. C’est en tout cas, ce qu’on peut comprendre à travers les déclarations de ce membre de la section syndicale de l’entreprise. Une entreprise qui peut espérer désormais retrouver sa sérénité après plusieurs mois de turbulences durant lesquels le fleuron de l’industrie à Tizi-Ouzou, a eu des postes financière considérables.

M. O. B.

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