Le FFS dénonce la gestion des affaires communales

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La section locale du FFS d’Amizour, sort de son mutisme en rendant publique, pour la première fois depuis les élections locales de 2007, une déclaration pour tirer à boulets rouges sur l’exécutif communal de la municipalité, lui reprochant d’abord d’avoir mené une gestion caractérisée par la passivité devant les problèmes quotidiens des citoyens. Un quotidien que le FFS résume en “la mal vie, le chômage et l’environnement dégradé”.

Dans le constat qu’il a dressé, le parti d’Aït Ahmed énumère entre autres l’état “lamentable de la voirie, l’absence d’aménagement, les recrutements népotiques et clientélistes des rares postes de travail et l’accaparement intolérable d’une infrastructure culturelle”, à savoir le centre culturel Malek-Bouguermouh, “destinée à l’expression artistique pour des actions folkloriques et politiciennes organisées”, ajoute le communiqué du FFS.Les rédacteurs de la déclaration qui estiment légitime et impératif de prendre à témoins la population locale et d’interpeller l’exécutif communal à prendre ses responsabilités, dénoncent par ailleurs quelques agissements qu’ils énumèrent en 7 points.

En d’autres termes, il s’agit, souligne la section du FFS de la gestion “opaque” du matériel du parc communal, de l’usage “abusif” des véhicules de la collectivité et de leur utilisation “à des fins personnelles”, de l’acquisition des véhicules de tourisme, de la prise en charge “sélective” des chemins communaux, du choix “arbitraire” dans l’aménagement et l’embellissement des sites, exemple fait au projet du CET. Rappelons cependant que l’assemblée communale de Amizour issue des élections locales de 2007, est constituée de 11 sièges, chapeautée par des indépendants et dont le FFS occupe deux sièges.

Nadir Touati

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