Entrant dans le cadre du nouveau dispositif de l’encadrement des épreuves du baccalauréat, les chefs d’établissements scolaires du moyen et du secondaire, sont appelés à sortir de leurs wilayas. Ainsi, pour la wilaya de Tizi Ouzou, pas moins de 55 chefs d’établissemens sont concernés.
Cependant, cette nouvelle mesure ne plaît pas à tout le monde, d’autant plus que les principaux intéressés n’arrivent pas à comprendre cette décision qui n’apporte, selon eux, aucun plus à la crédibilité de cet examen.
“Le chef d’un centre d’examen est appelé à travailler avec une équipe qui est composée de ses proches collaborateurs avec lesquels, il a l’habitude de travailler, il s’agit de son propre personnel.
Si jusqu’à maintenant, nous avons assuré nos mission à l’intérieur de la wilaya avec nos propres équipes, sans aucun inconvénient mais partir ainsi, hors de la wilaya, seuls, tout en sachant qu’il faut un maximum de temps pour former une équipe, ce n’est pas évident qu’il y ait une petite corrélation avec la crédibilité de l’examen”, nous confient nos interlocuteurs complètement désappointés.
Néanmoins, ce problème ne se pose pas pour les nombreux observateurs appelés également à rejoindre les différentes wilayas. “C’est vrai que le problème n’est pas le même avec les chefs de centres d’examen car un observateur travaille seul. Il n’a pas à s’occuper des épreuves, de leur déroulement, ou du tableau de surveillance.
C’est vital qu’un chef de centre puisse se déplacer avec son équipe mais non en tant qu’observateur”, nous ont confié plusieurs cadres de l’éducation, ayant assumé déjà, par le passé ces missions, et qui souhaitent garder l’anonymat.
Essaid N’Aït Kaci