La circulation perturbée

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Après la rue Colonel-Amirouche, c’est au tour de la rue Bounouar d’être interdite à toute circulation.

Lorsqu’on sait que c’est grâce à ces deux voies qu’on peut traverser la ville d’un bout à l’autre, pour se rendre à Iferhounène, Ath Bouyoucef et les quartiers Est de la ville, on comprend l’embarras des citoyens qui doivent se rendre dans ces communes. Ainsi, depuis jeudi, ils se retrouvent dans une situation pour le moins embarrassante puisque la seule issue “de secours” reste la déviation par la commune d’Aït Yahia. Ce qui revient à dire que pour rejoindre la mairie qui se trouve à trois cents mètres de l’arrêt des fourgons, les usagers doivent emprunter la rue d’Aït Yahia et choisir alors deux itinéraires, présentant tous les deux, des désagréments dont on aurait pu se passer si certaines dispositions avaient été prises, en temps utile. Si on emprunte la route de l’hôtel, le chemin le plus court, mais dans un piteux état, on met à mal son véhicule. Soit, tout de même, une distance de trois kilomètres, au bas mot. Les automobilistes, soucieux de ménager leurs voitures, prennent alors la route d’Aït Yahia, traversent Aït Mellal jusqu’à la limite d’Ath Bouyoucef et se rabattent, enfin, au bout d’une dizaine de kilomètres, sur Aïn El Hammam. Le village le plus lésé est sans conteste Taourirt Amrane. Ses habitants doivent, en plus de ce trajet, commun à tous les conducteurs, parcourir “en supplément”, les trois kilomètres qui les séparent de la ville. “Autant laisser sa voiture au garage”, nous confie un habitant.

A plusieurs reprises, nous avons signalé l’état de la route de l’hôtel que nous avions alors qualifiée “de soupape de sécurité”. Nous avions aussi rappelé que le budget de son bitumage a été débloqué, depuis plusieurs années. Quant à sa réalisation, elle attend toujours une décision ou… un autre budget. Maintenant que l’utilité absolue de cette route s’impose, décidera-t-on enfin, de dépoussiérer le projet ? Michelet n’en finit pas de vivre des situations burlesques, depuis quelque temps. Et vogue la galère.

A.O.T.

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