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La campagne de vaccination du cheptel démarre

L’inspection vétérinaire de la wilaya a confié cette opération à des vétérinaires praticiens. Ces derniers l’effectueront avec leurs propres moyens. Ils seront rémunérés sur la base d’un prix de référence et du nombre de têtes vaccinées. Mais en général, les mairies et les subdivisions de l’agriculture ne manquent pas de prêter assistance à ces praticiens pour qu’ils puissent mener à bien leur mission au profit des éleveurs. Pour Aït Oumalou, la municipalité a mis à la disposition du vétérinaire un moyen de transport. Un calendrier de passage a été élaboré et affiché dans les villages. Il s’agit de faire en sorte que toutes les agglomérations de la commune soient concernées par le passage du vétérinaire et de l’agent de vulgarisation agricole. Ils passent à travers tous les élevages et font souvent du porte-à-porte, dans le but de ne rater aucun éleveur. L’occasion est également donnée à ces agents afin de mettre à jour les statistiques du cheptel, surtout celles très changeantes des ovins. Cette année, on note un accroissement du cheptel ovin, notamment en brebis dans la région de Tanouarth, où sont situées les meilleures terres agricoles d’Aït Oumalou. On y pratique les céréales, le maraîchage de plein champ, les fourrages. Les éleveurs ayant plusieurs dizaines de brebis ne sont pas rares. Avec la forte production attendue de fourrages, beaucoup d’entre-eux ont procédé à des achats de brebis de repeuplement ou d’agneaux à engraisser.

La fièvre aphteuse des bovins, sans causer de mortalité notamment chez les plus âgés, provoquent un dépérissement de l’animal, avec une hyperthermie et l’apparition d’aphtes sur les muqueuses buccales et nasales. Ces apthes éclatent pour finir en démangeaisons douloureuses pour l’animal qui s’agite, ne mange pas suffisamment et perd du poids ; il peut y avoir de la mortalité chez les jeunes animaux et une baisse de la production laitière.

Cette maladie est très contagieuse et l’homme est d’ailleurs un porteur sain du virus qui peut s’inoculer par la salive, l’haleine des animaux, les ustensiles de traite, le matériel et même l’air ambiant. C’est pour cela que la vaccination est conseillée et prise en charge par l’Etat. Les ovins et caprins ne manifestent pas de signes majeurs lors d’une infection de fièvre aphteuse.

Par contre, la clavelée provoque des lésions graves de toutes les couches du derme chez les ovins et provoque des mortalités importantes. Il n’y a pas de traitement une fois la maladie déclarée et seule la vaccination peut éviter la maladie. Une fois terminée, la vaccination sur Aït Oumalou, la campagne se poursuivra sur Aït Aggouacha. A signaler que Larbaâ Nath Irathen est également concernée par cette vaccination massive et gratuite au profit des éleveurs.

M. Amarouche

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