Portes ouvertes sur la formation professionnelle

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La difficulté d’accès, l’éloignement ainsi que l’isolement dont souffre cette école, n’encouragent nullement les demandeurs de formation à s’y rendre.

Soucieux de se rapprocher d’eux, M. Lounis Merzouk, conseiller en orientation, a sillonné tous les CEM et les lycées de la daïra, à la rencontre des élèves, des classes d’examen, auxquels il a fait découvrir l’offre de formation du CFPA d’Aïn El Hammam. Ce qui revient à dire que, même si elle cible tous les jeunes, en général, l’opération en cours s’adresse particulièrement, à ceux qui n’ont pas pu être joints, au niveau des établissements scolaires.

Le personnel présent se tient donc, durant toute la semaine, à la disposition des visiteurs de la maison de jeunes, pour des explications autres que celles qu’ils découvrent, à travers l’exposition murale.

Des brochures, contenant des informations sur l’offre du CFPA pour la prochaine session, la composition du dossier ainsi que la durée du stage, concernant chaque filière, sont remises à ceux qui le souhaitent.

Il ressort ainsi, que pour une durée de 24 mois, les élèves du 2e année secondaire pourront préparer le Brevet de Technicien (BT), en bureautique, ou de tailleur. Quant aux recalés de 4e année moyenne il, est offert des possibilités d’obtenir un CAP en «électricité bâtiment» ou en «électricité auto», après un stage de 12 mois. La section «broderie» est ouverte aux sans niveau qui doivent, tout de même savoir lire et écrire (SLE).

Questionné sur la faible demande de formation, un responsable nous apprend que la diminution du nombre d’élève dans les écoles, due au ralentissement de la croissance démographique, commence à avoir des répercussions sur les CFPA dont les effectifs diminuent d’une année à l’autre. Les futurs diplômés dont l’âge varie de quinze à vingt-cinq, ou trente ans, pour les filles, devront malheureusement se retrouver, encore une fois, à la rue, avec tout de même l’option de «chômeur diplômé». Si, à Aïn El Hammam, la demande pour les métiers du bâtiment est importante, ce n’est pas faute de bras.

Il faut savoir que les jeunes refusent d’être exploités par certains entrepreneurs qui les sucent pour des miettes et sans aucune assurance. Il est du devoir de l’APC d’exiger le placement des chômeurs, au sein des entreprises auxquelles elle attribuera en priorité, des marchés étatiques. Une manière comme une autre de créer de l’emploi.

A. O. T.

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