A quelques encablures à la sortie sud du centre urbain de la commune Ath Laâziz, dix kilomètres au nord du chef-lieu de la wilaya de Bouira, sur une dune est implantée la localité Ighil Bdoumouren.
Cette localité qui regroupe un important nombre d’hameaux, à savoir Ath Khalfoune, Idjamaâthen, Issoulah, Ighachamen, Imravdhen, Iboucheriguene et enfin Imouchnene, accuse un retard considérable dans le développement local.
En effet, même si le projet d’électrification de cette localité qui remonte à l’année 1992, les ruelles et autres artères de ces villages de montagne deviennent infranchissables dès la tombée de la nuit, et ce faute d’éclairage public.
Les faramineuses enveloppes, financières dégagées par l’Etat dans le cadre des réalisations et des réfections de l’éclairage public notamment dans les villes et villages de montagne, inscrites dans le cadre des PCD n’ont pas atterri dans ces contrées qui continuent à sombrer dans le noir chaque soir que Dieu fait depuis toujours.
Après une nuit sombre, les collégiens et autres lycéens de ces villages, n’ont d’autres choix que de se dégourdir les jambes pour rejoindre leurs bancs de classes situés à plusieurs kilomètres de leurs maisons. Ici de même, ces localités ne semblent pas concernées par les aides qu’accorde le ministère de la Solidarité nationale aux élèves des contrées reculées et, surtout, enclavées par l’attribution des bus et des fourgons affectés pour le ramassage scolaire. En attendant que les responsables concernés, notamment les élus locaux, se penchent sur la situation lamentable dont laquelle se trouve cette localité, les milliers de citoyens qui y vivent doivent prendre leur mal en patience.
El Hadj Mohand