Après la protestation du syndicat national des psychologues (Snapsy), c’est autour du Conseil national de la santé publique de réinvestir le terrain de la protesta.
En effet, le Conseil de la santé publique affilié au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) compte observer un rassemblement devant le ministère de la Santé, et de la Population hospitalière, le 24 juin prochain.
Ce mouvement de protestation intervient afin de dénoncer le retard enregistré dans l’application du statut particulier, avec effet rétroactif à partir de janvier 2008.
Dans une conférence de presse tenue, hier, à Alger, Abdelkader Fatmi, membre du Conseil national de la santé publique a affirmé que le secteur de la santé publique traverse une zone de turbulence. Cela, selon lui, est dû à la gestion anarchique enregistrée au niveau des établissements hospitaliers publics, ainsi qu’au niveau des établissements de la santé de proximité. Dans le même ordre d’idées, le conférencier n’a pas manqué de déplorer le fait que le ministre de tutelle ait invité à maintes reprises quelques syndicats de la santé publique au dialogue, alors que d’autres syndicats comme leur entité syndicale et le SAP n’ont jamais été reçus par le ministre de tutelle à un quelconque dialogue. Celui-ci réclame l’élaboration de leur statut particulier avec effet rétroactif à partir de janvier 2008, et l’ouverture immédiate des négociations avec les partenaires sociaux. Par ailleurs, l’orateur a désapprouvé la prime de la femme au foyer n’ayant pas d’enfant, tout en précisant que cela constitue une atteinte au statut de la femme algérienne. Sur un autre volet, les membres du Conseil national de la santé publique dénoncent le fait que des syndicalistes soient menacés par quelques responsables des établissements hospitaliers publics.
L. O.