La Dépêche de Kabylie : Un avis sur la rencontre d’aujourd’hui ?
R. Monseuf : Je félicite cette équipe de l’USOA pour son accession historique en régionale une. Elle mérite la victoire aujourd’hui. Avec cette défaite, on doit à tout prix gagner le dernier match à domicile pour se maintenir en R II. Sinon, pour ce qui est du match, il s’est joué dans de bonnes conditions, avec cet accueil chaleureux, que ça soit des supporters, des dirigeants ou des joueurs de l’équipe locale. En ce qui concerne le point de vue technique, on a commis deux erreurs, ce qui a permis à l’USOA de mener deux à zéro. C’était difficile de revenir face à une équipe qui a été quand même bonne sur tous les plans.
Beaucoup disent que votre équipe est bonne, mais elle n’arrive pas à sortir la tête de l’eau….
On a des joueurs techniques, mais partant du fait qu’ils sont de petits gabarits, ils ne peuvent pas évoluer sur un terrain pareil. C’est dire que, comparativement à mes joueurs, ceux de l’USOA connaissent parfaitement les repères de ce stade. On avait donc du mal à développer notre propre jeu.
La victoire est impérative pour vous lors du prochain match, pour espérer sauver votre peau de la descente aux enfers…
On n’a pas le choix, on doit gagner, et sans attendre les résultats des autres équipes. Bref, le sort est entre nos mains, surtout après la défaite de notre concurrent direct, la JSBA, à Draâ El Mizan. On aura toute une semaine, pour préparer le dernier match à domicile face à El Hachimia.
Des regrets ?
Beaucoup de regrets mêmes, surtout que notre équipe est jeune. On a eu beaucoup de difficultés à les réunir, du fait que la majorité sont des lycéens et des étudiants. Ce qui fait qu’on devrait s’entraîner les matinées. J’avoue qu’on avait frôlé le forfait général au début de la saison, c’est grâce à l’abnégation du président du CSA et des joueurs du cru. Ensuite, on est tombés dans des conflits, ce qui a engendré six défaites en six matches, et l’équipe est partie à la dérive. On a fait de notre mieux pour permettre au club de rebondir et aujourd’hui, notre destin est entre nos mains.
Propos recueillis par R. M.
