S’exprimant hier sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, M. Ahcéne Lara a précisé que l’évolution des élèves sera suivie dès la première année primaire jusqu’à la troisième année secondaire, à partir de l’année prochaine. Rappelant toutefois, que le ministre avait déclaré lors de sa réunion avec les directeurs de l’éducation que cette méthode se fera en installant des commissions d’évaluation des programmes installées au niveau de tout les paliers.
«Nous allons suivre nos élèves à partir de la première année primaire jusqu’à la troisième année secondaire pour voir comment ils évoluent, il faut dire que rares sont les pays qui peuvent faire ça, car c’est très difficile», a-t-il fait savoir. Il enchaîne «c’est un défi que nous nous posons et j’espère que nous allons le relever». Reste à savoir si ce défi donnera ses fruits. Pour le savoir, il faudra attendre l’année prochaine. Cette opération s’impose plus que jamais, d’après l’invité de la Radio nationale, car «le baccalauréat ne se prépare pas seulement en 3e année secondaire».
Par ailleurs, et en ce qui concerne le cycle primaire, l’intervenant de la Radio nationale a expliqué que «ce palier fera l’objet d’une évaluation qui débouchera sur des rectificatifs». A cet effet, une commission composée de «spécialistes de la question» sera mise sur pied à partir du 1er juin prochain. «Nous allons écouter des groupes spécialisés de disciplines, des inspecteurs, des spécialistes de la question pour corréler la nouvelle organisation scolaire avec les contenus», a confirmé à ce propos le directeur de cabinet. «Cela n’est pas une réforme, par contre, ce sont des correctifs», a-t-il expliqué. Et d’ajouter que «la réforme est un processus continu qui nécessite d’apporter des rectificatifs et des correctifs à chaque fois que le besoin se fait ressentir». Les correctifs, selon lui, seront apportés également aux autres paliers, et ce, à chaque fois que la situation avance. Concernant les retards accusés par certains lycées de l’Est et de l’Ouest du pays dans les programmes de la 3e année secondaire, le directeur du cabinet a souligné qu’«ils concernent quelques cours, entre 6 et 8 heures qui seront rattrapés au 25 mai prochain au plus tard». Evoquant en outre, les résultats des réformes engagées par le secteur, M. Lara dira que «les experts internationaux qui sont venus en Algérie, et ont vu nos programmes et nos sujets, et qui nous ont testés sont très satisfaits de ce qui a été accompli jusque-là, surtout les experts de l’Unesco».
Lemya Ouchenir