Les parents d’élèves s’impatientent

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L’école primaire des sept frères Mehdi connu sous le nom de Talaâmar, située à six kilomètres de chef-lieu de la commune d’Amizour, a fermé ses portes depuis le mois de novembre 2008. Cela vient après la confirmation des services de CTC qui ont averti les élus de la municipalité d’Amizour dans leur rapport que l’infrastructure peut surprendre les élèves par un effondrement imminent. Cette dégradation de l’état de l’établissement est causée par un glissement de terrain engendré par les infiltrations des eaux pluviales, a déclaré le même service.

La solution, selon les services concernés, est de démolir totalement l’établissement et de rebâtir une autre école sur la même place.

Depuis cette date, les élèves dont le nombre ne dépasse guère la cinquantaine, âgés entre 5 et 12 ans, ont été inscrits dans une autre école voisine Laifa-Youcef située à quatre kilomètres de l’école d’origine, et ce, en leur garantissant le transport et la restauration scolaires par l’APC. Mais toutes ces procédures sont loin d’arranger les enfants, car ils sont obligés de faire six kilomètres à pied chaque jour, sachant qu’il y a des enfants qui sont exténués et ne supportent pas ce long trajet et ce pour des problèmes de santé.

Les parents d’élèves, eux, s’inquiétent pour leurs enfants, car c’est leur avenir qui est eu jeu.

Ils s’interrogent sur l’officialisation de la reconstruction de cette école primaire malgré les confirmations du président de la municipalité, Salem Mammeri auquel une enveloppe de 900 millions a été remise par les services de la wilaya afin de reconstruire quatre classes. Mais la concrétisation de ce projet tarde à venir.

Il n’y a eu Ni démolition ni reconstruction, bien que les sources d’informations disent que tout est prêt pour lancer le projet. A cet effet, les parents pensent recourir à une action de protestation pour revendiquer le droit de leurs enfants.

L’association des parents d’élèves présidée par Lakhdar Bazziz n’a pas cessé de faire pression sur les autorités locales par des lettres de revendication et procès-verbaux concernant ce projet paralysé qui reste toujours le rêve des élèves et leurs parents.

Atmane Mehdi

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