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Retard dans la mise en service des stations de refoulement d’eau

Le projet d’alimentation de la commune d’At-Mlikèche en eau potable à partir des deux forages réalisés sur les terres de la ferme pilote Mira de Tazmalt tarde encore à voir le jour, bien que les forages aient été équipés durant l’année 2006. Le projet en question fera bénéficier les localités versant est de la commune, telles que Taghalt, Tabouda, Lemcela, Ayacha, Tala Tighilt, Touila et Tigounathine. Dotés de cinq stations de reprises avec un réservoir final d’une capacité de 500 m3 à Tala Tighilt et un autre de même capacité à Thigounathine, une localité dépendante de la commune de Tazmalt.

La totalité des villages sont concerné et dotés de réseaux de distribution réalisés dans le cadre des PCD (Plan communal de développement) sur une longueur de près de 15 km. Même si des sommes importantes ont été dépensées par les pouvoirs publics pour ce projet d’une importance capitale pour la région, les installations se sont dégradées depuis pour absence de sécurité.

Appartenant toujours aux services de l’hydraulique, le gardiennage de ces biens fait défaut et l’APC attend l’affectation de ces biens à la commune pour prendre en charge les frais s’y afférent en matière de gardiennage, entretien et suivi. En parlant justement de ce précieux liquide, qui est source de la vie, celui-ci existe mais parfois on se retrouve dans des situations des plus confuses liées soit au retard dans la mise en service des installations qui ne font que pénaliser toute une région, ou bien — cette richesse existe suffisamment comme à Tazmalt par exemple — au gaspillage qui prive la population d’une alimentation équitable.

A tout cela, s’ajoute les branchements illicites, la vétusté des réseaux AEP qui engendrent des pertes énormes d’où parfois cette denrée vitale n’arrive jamais aux foyers puisque la plus grande partie se perd carrément dans la nature pour être absorbée par le sol.

A ce sujet, la mission s’annonce des plus difficiles pour les élus locaux afin de satisfaire un tant soit peu les besoins de la population non en raison de ce qu’ils ont réalisé en moins de deux années, mais de ce qu’ils ont hérité, un fardeau lourd à supporter.

Achiou Lahlou

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