La lenteur éreintante du télégramme

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Le service télégramme d’une poste est censé se caractériser par sa célérité et sa rapidité a transmettre en main propre ce petit bout de papier, espéré et craint à la fois. Dans nos contrées, ce n’est malheureusement qu’un service comme les autres, sujet aux humeurs des fonctionnaires plus prompts à l’invective qu’à remplir correctement les tâches pour lesquelles ils sont rétribués. La mésaventure qui vient d’arriver à Mamar Djamel, illustre par l’absurde, l’exemple à ne pas suivre et à dénoncer de manière véhémente. Chômeur de son état, Mamar a postulé à un emploi à CEVITAL comme chauffeur, par télégramme du 16 juillet, le cachet de la poste de Béjaia faisant foi. CEVITAL, invite Mamar à un test d’embauche prévu le 19 juillet, la poste de Tala Hamza n’ayant pas cru bon de lui remettre à temps la convocation, et lui même ne voyant rien venir, Mamar s’est présenté à la poste le 23 juillet pour se voir remettre sans une esquisse d’explication, le fameux sésame tant attendu, le résultat, vous le devinez : Mamar a perdu la chance de sa vie, celle d’obtenir un poste de travail dans une boite aussi huppée que CEVITAL. Et avec ça, ça pérore et ça ose parler de performances à Algérie Poste ! Si la vitrine est bien soignée, l’essentiel, le service lui est malmené.

M. R.

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