Une cinquantaine d’habitants de la cité GMS, dite aussi Tikhamine, ont procédé, mardi dernier, pour la énième fois à la fermeture du siège de l’APC pour interpeller les autorités en vue de concrétiser les promesses de relogements tenues par des responsables à différents niveaux de la hiérarchie de l’Etat.
Le déplacement de deux poteaux électriques moyenne tension et d’une conduite de gaz pour permettre la réalisation de 130 logements inscrits dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire (RHP), la construction d’un mur de soutènement pour stopper le glissement d’un talus mitoyen de logements recasés, l’alimentation de deux immeubles habités depuis 2004, construits également dans le cadre RHP, en eau potable, gaz de ville et électricité, l’indemnisation de certains recasés pour des travaux qu’ils ont effectués à l’intérieur de leurs logements et bien d’autres problèmes ont été, entre autres, la cause de cette action. “Que ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas travailler cèdent la place aux autres ! Nous n’avons de compte à régler avec personne, nous sommes objet de compassion par excellence !” nous dira, courroucé K. Djaoud, président du comité de quartier avant d’ajouter : “Notre seul souci est de voir la promesse du président de la République relative à l’éradication de l’habitat précaire avant 2009 traduite sur le terrain. Cela mettra fin au drame que nous vivons depuis 45 ans.” Selon notre interlocuteur, aucun responsable de l’APC qu’il soit fonctionnaire, membre de l’exécutif ou encore élu, n’a daigné recevoir les habitants de la cité et qu’il a fallu l’intervention du chef de daïra pour mettre fin à ce coup de force. Aussi, et aux termes de la proposition formulée par le chef de daïra, une réunion est prévue au siège de la daïra, dimanche prochain en vue de tirer au clair tous les problèmes et de débloquer la situation. Elle regroupera le comité du quartier, Sonelgaz, l’Algérienne des eaux (ADE), la Direction de l’urbanisme et de la construction (DUC)), l’APC d’Akbou et le chef de daïra.
B. Sadi