La joie sous des airs kabyles à Ibn Khaldoun

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La salle Ibn Khaldoun a retrouvé, encore une fois, la joie à l’occasion d’une soirée typiquement kabyle dédiée à la chanson rythmée. C’était à l’occasion d’un spectacle donné mardi par Yasmina et Rabah Asma, en compagnie de la troupe folklorique Acherchar.En plus de la danse, le spectacle était marqué par une présence remarquable. Une foule très nombreuse et constituée de familles et de personnes de tous âges, des deux sexes, s’est amassée dans la salle. On a dansé et chanté. La bal a été ouvert, vers 21 h, par Yasmina. Cette dernière a subjugué le public par sa voix de rossignol et ses chants pathétiques. Malgré la thématique de ses chansons, celle qu’on présente comme l’héritière de H’nifa a su attirer les dizaines de personnes présentes. Certaines se sont mises même à danser, mettant de côté les paroles, très touchantes, des chansons. Certains mordus de l’artiste et les nostalgiques des premières années de Yasmina ont chanté en chœur les tubes de leur idole, à l’image de Zin i rebaa lehyud, ou encore Ay afrux. La seconde partie du spectacle a été animée, quant à elle, par Rabah Asma. Dès les premières notes annonçant « A lxux yebban », la majeure partie des jeunes est descendue dans la scène pour danser. La salle s’enflamme, surtout que l’artiste a répondu aux attentes des fans en interprétant les chansons phares de son riche répertoire. Asma a préféré les chansons rythmées. C’est sa vocation mais c’est surtout à la demande des fans, pas seulement les plus jeunes. Les vieilles aussi ont dansé. La fête s’est poursuivie jusqu’à minuit. Toujours dans la joie. Les idhebalen ont clôturé la soirée en se joignant à Asma. Ils ont enflammé la salle tout comme ils l’ont fait à l’ouverture lorsqu’ils ont fait une entrée fracassante dans la salle. Les danseuses ont fait le reste.

Amghid B.

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