En marge de la première rencontre de l’association des vétérinaires du secteur privé de la wilaya de Bouira ayant débattu du rôle du vétérinaire dans le développement de la filière laitière, on a appris auprès du directeur des services agricoles “que la production laitière du premier trimestre de l’année en cours a été de 14 millions de litres”.
A ce rythme de production, il y a de très fortes probabilités pour “dépasser largement la production de l’année passée qui était de l’ordre de 51 millions de litres”. Cette production reste le fruit du travail assidu des éleveurs producteurs de lait et propriétaires d’un cheptel composé de pas moins de 35 000 vaches laitières que compte la wilaya de Bouira.
A cet effort, s’ajoute celui de l’Etat dans la réorganisation et la modernisation de cette filière agricole dans le but de réduire la dépendance du pays vis-à-vis de l’extérieur en matière d’importation de ce produit stratégique” avait-il affirmé. Il est à signaler aussi “qu’entre 2000 et 2008 il a été remarqué une légère régression aussi bien en matière de la production que de l’élevage. Il est temps que la wilaya reprenne son rôle d’antan qui la qualifiât de bassin de lait.” Continuait-il. Cette performance ne se réaliserait de façon effective et réussie que par la mise en place du contrat de performance qui lui, table sur un taux d’augmentation annuel de l’ordre de 15% aussi bien sur le plan des effectifs du cheptel que de la production. Sans omettre bien sûr, le rôle du secteur de la santé animale, en particulier les vétérinaires qui prodiguent leur conseils aux éleveurs, à différents niveaux ; de ce fait, ils augmentent sans aucun doute la protection sanitaire du cheptel et font barrages aux différentes maladies aux risques majeurs et multiples dont les conséquences financières seront dramatiques pour la trésorerie générale des éleveurs. A cette occasion, il a été révélé que le bilan sanitaire de la wilaya de Bouira a enregistré sur 3367 bovins et 1848 caprins dépistés, pas moins de 142 cas de Brucellose, 42 cas de tuberculose outre les 45 cas de rage sur toutes espèces d’élevage confondues.
Par voie de conséquence, le rôle du vétérinaire reste, sans conteste encore de grande importance et l’objectif actuel est que ce dernier en soit un acteur principal du programme de renouveau agricole.
Farid Kaci
