Sur les 764 candidats à l’examen de passage au cycle moyen, 687 sont reçus, soit un taux de 90%, ce qui égale la moyenne enregistrée à l’échelle nationale. Ce taux considérable est dû surtout aux efforts déployés par l’ensemble des acteurs du secteur de l’éducation de cette circonscription. A ce propos, M. Ouidir Rabah, qui est le secrétaire de l’inspection dira : “Le résultat de cette année est en net progression par rapport à celui de l’année passée et il est surtout dû à la conjugaison des efforts consentis par l’ensemble de la famille éducative de notre daïra, à savoir l’inspecteur et son conseiller, le directeur, les autorités locales et surtout les enseignants. Signalons aussi que pas moins de quatre écoles ont obtenu un score de 100%, il s’agit de l’école de Aït Izid, de l’école primaire Ighil Awane, Ighil Boulkadi et Ighil Takdivi. Quant à l’école de Ighil Bwadou, elle a fermé la marche avec un résultat de 72,72%. L’élève Selma Zaïar a été classée meilleure élève de la daïra de Maâtkas et 2e à l’échelle de wilaya en obtenant la moyenne de 9,5/10. Signalons que cette élève est de l’école Izawiyen du village de Sidi Ali Moussa.
Plusieurs autres élèves sont classées en 2e position. On citera, entre autre, Melle Hamel Lilia de Cherkiya. M. Azzi, son directeur, notera : “Melle Hamel est une élève assidue et exemplaire, son avenir sera radieux pour peu qu’on s’occupe d’elle convenablement ; quant aux résultats obtenus, ils sont honorables et l’honneur revient surtout aux enseignants qui travaillent souvent dans des conditions peu adéquates et peu encourageantes. Les hautes autorités doivent penser à améliorer leurs conditions afin qu’ils puissent donner davantage et mener le bateau à bon port. Il faut dire que ces dernières années, l’état de nos établissements s’est significativement amélioré puisque les efforts consentis par les hautes autorités sont considérables. Encore faut-il alléger les programmes et les adapter au besoin actuel pour permettre à nos diplômés d’avoir les qualités requises afin de rehausser leur niveau, car en ce moment, nos cadres sont méconnaissables. Notre système est pour quelque chose”.
H. Taïb
