D’après le premier responsable de l’Agriculture et du Développement rural, qui s’exprimait en marge d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), ces deux offices seront mis en place « dans les meilleurs délais ».
Les deux offices en question ont pour objectif de « participer au renforcement des systèmes de régulation du marché local, à l’instar de l’Office interprofessionnel du lait (Onil) et de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) », a enchaîné le ministre.
Rappelons que les pouvoirs publics ont mis en place, en juillet 2008, le Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac) dont la mission principale était d’éponger les surplus de la production, de sorte à éviter la pénalisation des agriculteurs et à combattre la spéculation.
Outre l’absorption du surplus de la production, le Syrpalac était conçu pour protéger les revenus des agriculteurs et de mettre les quantités stockées sur le marché, à des moments étudiés afin de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs.
Ce dispositif, faut-il le signaler, qui sera élargi cette année à l’oignon et à l’ail, a permis de développer et de redynamiser l’industrie du froid dont le secteur agricole a pu récupérer environ 400 000 m3 qui étaient inexploités. Le ministre a annoncé également le lancement de projets de recensement de l’espèce cameline dans les régions sahariennes et steppiques du pays pour une meilleure prise en charge de cette richesse animale. Il a, à cet effet, évoqué la création d’unités spéciales pour l’élevage camelin, à même de résorber le chômage dans les régions sahariennes et d’encourager les éleveurs à créer de petites exploitations des produits dérivés de cette richesse animale, outre la protection de cette espèce animale.
Concernant la production céréalière pour cette année, le ministre a affirmé que les données disponibles à ce jour, « augurent d’une bonne saison », sans toutefois donner des chiffres sur les prévisions de production, ajoutant que la production escomptée marquera « le début de la modernisation de cette filière qui compte parmi les principales filières agricoles, en occupant plus des deux tiers des terres agricoles ». Il a par la suite, rappelé l’importance accordée par l’Etat à la lutte contre la désertification, à travers le reboisement et la protection de la couverture forestière, estimée actuellement à 11% au Nord, alors que l’objectif tracé est d’atteindre 14% à moyen terme.
L’équilibre réside dans la réalisation de 25% à long terme.
L.O.
