lLes délégués de la CADC, réunis en conclave extraordinaire avant-hier à Tizi Rached, ont entériné l’exigence d’une réflexion profonde et lancé d’ores et déjà une large concertation citoyenne autour de la nouvelle conjoncture politique et sociale. Dans une déclaration ayant sanctionné les travaux du conclave, les délégués ont “enregistré avec satisfaction la notification formelle et l’application effective de la dissolution des assemblées locales squattées par les indus élus”. Un hommage a été également rendu à la population pour “sa patience et salué son engagement déterminé pour la citoyenneté”.Des audits sont ainsi réclamés par les délégués du Mouvement citoyen, au nom de la population, contre les “indus élus” pour que “ces relais de la mafia politico-financière rendent des comptes sur leur gestion occulte faite de malversations et de trafics en tout genre”.Le Mouvement citoyen n’a pas omis, aussi, à travers cette déclaration, d’exiger “la révocation des résidus d’indus élus où qu’ils se trouvent (au niveau des APC de Bouira, Boumerdès, Sétif et au niveau de l’APN)”, comme il “réitère encore une fois son appel à la libération du journaliste emprisonné, Mohamed Benchicou, dont le dossier a disparu, le privant ainsi de son droit de clamer son innocence”.Dans un autre registre, les conclavistes de la CADC ont tiré à boulets rouges sur le RCD, le FFS et le MAK qu’ils traitent “d’opposants de salons et de politiciens de caviar”.“Il est clair que ces charlatans politiques affiliés aux RCD, FFS et MAK en se relayant pour insulter et déverser leur haine fielleuse sur les délégués du Mouvement citoyen, ne font qu’apporter l’énième preuve de leur médiocrité”, a-t-on rédigé et de préciser qu’“au lieu d’un programme politique, ces partis croupions n’arrivent qu’à reproduire les vieilles recettes de l’action psychologique en pointant du doigt un ennemi virtuel”. “La Kabylie qui a longtemps servi de carte à jouer et dont les enfants ont été utilisés comme chair à canon par ces lâches intrigants n’est pas près d’oublier leurs trahisons à répétition”, lit-on encore dans le document.
M. A. T.