Ce qui fait qu’il a dépassé ces minimas avec une minute 8’’. Belaid Ferhat, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a aussi réalisé une bonne performance à Batna, avec 47’20”. Quant à lui estime qu’il fera de son mieux pour représenter dignement le Racing Club d’Amizour, l’athlétisme au niveau de la wilaya et l’Algérie entière. Toutefois, le président de la section RCA, Nadjim Mezhoud dira : « On le remercie d’avoir représenté sa région natale, Amizour, lors des différents championnats. Il sera au rendez-vous lors des prochains Championnats du monde cadets, avec l’équipe nationale, et aussi lors des Championnats arabes en Syrie et même les Championnats d’Afrique en Tunisie. J’espère seulement que les autorités se pencheront sur son cas pour l’aider financièrement parlant ».
La Dépêche de Kabylie : Présentez-vous à nos lecteurs ?
F. Belaïd : Je m’appelle Ferhat Belaïd, je suis né le 27 avril 1992 à Béjaia. Actuellement, puisque je demeure à Amizour, je suis un athlète de la marche dans la section RCA. J’ai débuté en demi-fond, quand j’avais neuf ans, mais avec le temps, j’ai changé pour opter pour une autre discipline qu’est la marche.
Vous avez choisi la marche, pourquoi ?
Je ne sais pas. Et tout ce que je sais, c’est que c’est la discipline la plus dure à pratiquer. Cela ne m’empêche point, outre mesure, de réussir des résultats encourageants, entre autres, une médaille de bronze lorsque j’étais benjamin, comme j’ai réussi un très bon chrono lors de la compétition qui s’est déroulée, il y’a quelques mois à Batna.
Vous avez aussi réussi les minimas, ce qui vous ouvre grandes les portes à une première participation au prochain championnat du monde….
J’avoue que seul le travail compte. Pour ce qui est de ce Championnat du monde, je voulais tellement y aller que j’ai fait de mon mieux, pour arriver à réaliser les minimas exigés par la fédération. Cela n’est pas le fruit du hasard, mais c’est aussi grâce au travail effectué par les dirigeants de ce club qu’est le RCA. J’aimerai bien relever une chose, il ne faut pas oublier qu’on n’a pas les moyens de travail, et vous avez dû le constater que nous nous sommes entraînés sur une route nationale, avec tous les risques qu’on encoure.
Malgré cela, les résultats sont là pour vous encourager à aller de l’avant…
C’est le fruit de la volonté et du travail intense que nous sommes en train d’effectuer avec notre coach. Et quand vous voyez que les moyens sont presque inexistants, je pense que cela relève de l’exploit pur et simple.
Les Championnats du monde en Italie vous ouvrent grandes les portes à une première participation : à cet effet, qu’attendez-vous des autorités ?
N’importe quel athlète ne peut rien faire sans les moyens surtout financiers, et c’est pour cette raison que je souhaite que nos autorités locales au niveau de la wilaya, nous viennent en aide de ce côte là.
C’est uniquement avec les moyens que les résultats suivent. Il faut dire aussi que je ne vais pas en Italie pour me représenter, mais il s’agit de notre section, la daïra d’Amizour, la wilaya de Béjaïa et l’Algérie entière.
Entretien réalisé par R. M.