Pour ceux qui ne le connaissent pas, Mustapha Bouhadji a été de tout temps fidèle à son équipe, l’USOA en l’occurrence. Mais à la fin du championnat, version 2008/2009, qui a consacré l’USOA comme championne de groupe et qui accède ainsi en régionale I, le sympathique Bouhadji a décidé de raccrocher ses crampons car estimant qu’il est temps de laisser la place aux jeunes. En tous les cas, il a le sentiment du devoir accompli, avec cette deuxième accession historique du club.
Lors du dernier match à domicile, vous avez hérité du brassard du capitaine d’équipe, et votre équipe a réalisé un carton…
J’avoue que nous avons joué ce jour-là sous une chaleur accablante, mais cela ne nous a point empêché de donner le meilleur de nous-même. C’est très important de terminer la saison avec une victoire à domicile. Nous avons décidé de jouer le jeu à fond, et de terminer la saison comme on l’a débutée, et le résultat est là : ce net quatre à un, face à une équipe de Azzazga qui et venue ce jour-là pour gagner, histoire de se maintenir sans attendre la dernière journée.
Et au bout, une deuxième accession d’affilée : Quel sentiment avez-vous en tant qu’ancien dans cette équipe ?
On a géré le championnat comme il le fallait, avec au bout les sacrifices grâce auxquels on à obtenu cette accession méritée. Dieu merci, on est arrivés à atteindre notre objectif et c’est l’essentiel, je pense, pour une équipe qui n’a accédé que la saison écoulée.
Je dédie personnellement cette accession pour tous les habitants de la daïra d’Amizour. Je tiens à remercier aussi l’intérêt médiatique que vous portez pour cette équipe.
Beaucoup disent que la force de l’USOA lors de ces derniers temps, c’est ses supporters….
C’est vrai, d’autant plus qu’ils n’ont pas cessé de nous encourager depuis le début de l’exercice, et il faut dire que même à l’extérieur, il y en a certains qui ne ménagent aucun effort pour se déplacer et prêter main-forte à l’équipe. C’est tout à leur honneur et je suis sûr qu’on ne les a point déçu. Il faut dire que ce n’était pas facile, avec le manque flagrant d’infrastructures. Imaginez un peu, une équipe qui joue l’accession et qui s’entraînent des lieux pas du tout commodes.
Vous concernant, la saison passée, et si notre mémoire est bonne, vous nous aviez dit que vous êtes capables de jouer encore pour une saison… Et maintenant ?
Je pense que c’est le moment de raccrocher et de laisser les jeunes continuer l’œuvre entamée, il y’a de cela presque trois saisons. “Al Hamdoullah”, j’ai participé à l’accession du club en R I, et ma grande satisfaction est ce devoir accompli.
Je suis d’autant plus heureux pour cette équipe, où l’esprit de fraternité avait primé. On ne remerciera jamais assez la direction qui a tout fait pour redorer le blason de cette équipe.
Peut-on savoir quel est le secret de la réussite de Bouhadji ?
Incontestablement je dirais que c’est le fruit de la discipline et du travail, essentiels à mon sens pour qu’un joueur réussisse sa carrière, ceci s’il veut aller loin.
Une chose est sûre : même si je raccroche, je resterai toujours à l’écoute de cette équipe, et l’aider du mieux que je pourrais.
Entretien réalisé par R. M.