En effet, la wilaya de Tizi-Ouzou vient d’enregistrer ses premiers feux des maquis de la saison 2009, et ce, dans trois régions parfaitement distinctes.
Le premier incendie a été signalé, dans la journée de samedi dernier, dans la région des Ouadhias, plus précisément au lieu-dit Tiaouinine ou près d’un hectare et demi de maquis est parti en fumée en l’espace de quelques heures seulement. A se fier aux informations que nous détenons, ce même incendie aurait également dévasté un demi-hectare de chêne-liège et une centaine d’oliviers.
Dans la même journée, un feux de forêt tout aussi important s’est déclaré dans la forêt de Boubhir, relevant de la commune d’Ifigha.
Là aussi les dégâts ne sont guère insignifiants car nos sources parlent d’au moins deux hectares d’herbes sèches brûlés et d’une trentaine d’oliviers calcinés.
Avant cela, les éléments de la Protection civile ont eu à lutter contre un (autre) feu de forêt qui a ravagé 1,5 hectare d’herbes sèches près de Tala Amane, à Tizi-Rached.
Cela dit, et même si ces incendies peuvent être répertoriés dans la case des “feux maîtrisables”, vu l’ampleur moyenne des flammes, il n’en demeure pas moins que les éléments de la Protections civile, mis en état d’alerte nationale depuis l’entame de la saison estivale, le 1er juin dernier, redoutent le déclenchement de nombreux incendies autrement plus dévastateurs les prochains jours. La hantise des pompiers réside, en effet, dans cette hausse soudaine des températures enregistrée dans les régions du Centre et de l’Est du pays, le week-end dernier. “La canicule sévissant actuellement en Kabylie favorise la déclaration de feux qui peuvent s’avérer plus que dangereux, a fortiori quand cette chaleur est accompagnée de vents, certes modérés, mais soufflant à une vitesse qui pourrait aider les flammes à se maintenir et surtout à se propager à une cadence peut-être incontrôlable…”, nous confie un officier de la Protection civile, interrogé sur le sujet. Selon notre interlocuteur, la vigilance doit être de mise durant toute la canicule. La facteur humain, conclut-il, n’est pas en reste, car il peut être la cause de l’incendie ou le déclencheur de l’alerte…
Ahmed B.