A bien regarder tout le long des différents réseaux routiers de la wilaya de Bouira et en particulier pendant cette période estivale, la naissance de multiples petits marchés sur les bords de la route faisant le bonheur aussi bien de ces petits commerçants que de leurs clients. Pour les premiers cités c’est une aubaine car cette activité leur permet au moins de ramasser un peu d’argent étant en situation de chômeurs ils ne trouvent pas mieux pour gagner et assurer leur pain, mais cela n’étant pas sans danger pour les automobilistes et au détriment de la circulation.
Ainsi sur l’autoroute et au niveau de la localité d’Ighrem des deux côtés de cette route, ou bien alors, au niveau de la commune d’El Adjiba, il est fait étalage des fruits de saison sans discontinuité, de l’orange, des poires, des pastèques, des grenades, des pêches en passant par les cerises, figues fraîches et jusqu’aux figues de barbaries et surtout en pareille période des bouteilles d’eau minérale.Le lieu est un rets pour les automobilistes et en particulier les usagers issus des autres régions. D’autres petits marchés de produits du terroir, aménagés dans l’anarchie totale à quelques mètres de la chaussée, pullulent à l’image de ceux nouvellement créés au niveau de la localité d’Ighrem et bien d’autres.
Le phénomène touche même les secteurs inhérents à l’artisanat à l’image des produits de la poterie et de l’habillement…
Ces marchands exerçant sans registre du commerce ni aucune autorisation quelconque sont en infraction totale avec la loi et en plus de cet état de fait, ils squattent illégalement le bas côté de la chaussée qui appartient à la DTP (Dépendances Routières). Pourquoi les pouvoirs publics n’interviennent-ils pas pour mettre un frein à cette anarchie qui n’est pas sans causer de multiples désagréments aux automobilistes ? Certes, la création d’activités commerciales permet de juguler un tant soit peu le chômage qui fait des ravages dans cette région, mais les activités de ce genre gagneraient à être inscrites dans un cadre réglementaire et surtout à l’abri des dangers que représente l’exercice d’une telle pratique mercantile.
B. D. B.
