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Un centre culturel pour les extraits de naissance

Ce lieu de culture fut même baptisé “centre culturel Matoub Lounès”. Les locaux ont demandé beaucoup de travaux vu qu’ils datent de la colonisation. Il a donc fallu crépir l’extérieur et le peindre pour lui donner un nouveau visage. Des aménagements importants ont été effectués à l’intérieur dont le plan a été “retouché”. Ce qui a nécessité le remplacement des portes et fenêtres vétustes ainsi que la réfection totale des plafonds. De toute façon, la culture n’ayant pas de prix, l’ancienne APC n’a pas lésiné sur les moyens. La peinture terminée, il ne restait plus que le début des activités qu’on dit à chaque fois reportées à une date ultérieure, sans autres précisions.Cependant, le centre ouvre ses portes pour d’autres activités, ce qui veut dire qu’il peut être fonctionnel. Ne pouvant accueillir des animateurs et autres hommes de culture, les locaux en question servent d’annexe aux services d’état civil, au début et à la fin de l’année scolaire. Ce qui est le cas, actuellement où on assiste à l’afflux des bacheliers qui viennent constituer leurs dossiers d’inscription à l’université et de bourse. Le même scénario se reproduit au début de l’année scolaire. Si le but recherché est de soulager les citoyens de ces interminables chaînes et par conséquent, désengorger la mairie, il ne devrait pas se faire au détriment de la culture. Il n’y a pas très longtemps, sans aucune structure spécialisée, la bibliothèque communale accueillait tous ceux qui avaient envie de fuir les cafés et autres lieux peu recommandables pour se réfugier dans la lecture. Mais au fait, que sont devenus ces livres ? La bibliothèque a changé de vocation. Mais il faut se rendre à l’évidence, si ailleurs la culture n’a pas de prix, à Aïn El Hammam, elle n’a pas le droit de cité.

Nacer Benzekri

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