Habitat rural : la troisième tranche bloquée

Partager

Après l’avancée spectaculaire enregistrée l’an dernier, le programme de l’habitat rural, entamé en 2005, semble accuser le pas cette année.

De nombreux bénéficiaires qui avaient consommé les deux premières tranches de l’aide de l’Etat, (trente millions de centimes), se plaignent d’être freinés dans leur élan par de nouvelles dispositions auxquelles, ils ne peuvent satisfaire.

Ils se retrouvent ainsi dans une situation de blocage, leur chantier à l’arrêt faute de moyens.

Les nouvelles conditions draconiennes qui leur sont imposées, les plongent dans un cercle vicieux. L’administration subordonne le déblocage de la troisième tranche à l’achèvement des travaux extérieurs dont la peinture et la boiserie.

Or, pour arriver à cette phase, l’autoconstructeur a besoin de la somme de vingt millions de centimes d’aide restants bloqués à la CNL. Comme si cela ne suffisait pas, il est contraint de faire face aux coûts actuels des matériaux de construction.

Le quintal de ciment, dépassant les mille dinars, n’encourage pas le commun des citoyens, à entamer ni même, à achever des travaux de construction.

Par ailleurs, les bénéficiaires de l’aide de l’Etat pour “une surélévation” doivent, suivant les nouvelles dispositions, faire face à une dépense supplémentaire.

En effet, les autorisations délivrées par la mairie et valables jusqu’à maintenant doivent être remplacées par des autorisations notariées, avec les frais inhérents à leur délivrance.

La volonté de l’Etat étant de mener cette opération à terme, avant la fin de l’année, un effort doit être entrepris pour l’allégement de la procédure.

A.O.T.

Partager