Délocalisation de l’ex-décharge publique

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La population de la commune d’Ahnif a dû sans doute remarquer que les services de la commune ont procédé à la délocalisation de l’ex-décharge publique vers un autre site mieux situé et adéquat pour accueillir cette dernière.

Il est temps de la faire délocaliser car ses nuisances et ses nocivités sont beaucoup plus importantes que son utilité.

Il est temps de procéder à ce changement et ne plus faire usage de l’actuel site comme tel, car ladite décharge a non seulement gêné l’actuel chemin CW11 qui la traverse mais en a grandement terni l’image de la localité de Tikhramatath, qui a reçu un sale “coup” en matière de la protection de l’environnement.

Ce constat est fort apparent lors des vents forts qui soufflent sur la localité pour voir qui des sachets en plastique, qui du papier… sont déversés ailleurs, loin du site soit dans les champs et les prairies voisins.

Cet état de fait ne peut continuer davantage, ce à quoi, a pensé l’actuel maire pour sa délocalisation. Cette réflexion ne sera qu’un travail complémentaire à celui qui se prépare en parallèle au niveau de la direction de l’environnement.

Cette dernière a achevé l’étude consistant à réaliser un CET inter-communal pour les communes d’Ahnif, Ath Mansour et Chorfa. Ledit projet, selon les confirmations du maire, aurait même bénéficié d’une enveloppe financière pour y être réalisé.

C’est une urgence à réaliser car la décharge actuelle de M’chedallah (et combien de fois nous l’avons souligné sur ces mêmes pages) qui n’est pas loin de la commune d’Ahnif (il n’y a que la rivière de la Soummam qui les sépare) gêne énormément la population d’Ahnif par le mécanisme d’incinération.

Toutes les grandes fumées et les puanteurs qui s’y dégagent ne manquent pas de porter atteinte à la santé publique en général et des citoyens malades, à l’image des asthmatiques, des personnes âgées et des enfants en particulier. Quant à l’assiette du terrain de l’ancienne décharge, d’après le premier responsable de la commune, elle sera récupérée et servira à ériger d’autres projets d’utilité publique, une structure, un équipement public qui apparaîtra urgent à réaliser ou en déficit constaté au niveau de cette localité, soit un CSP, une école… d’autant plus que le terrain limitrophe acquis par l’APC sera peut être destiné à accueillir un projet d’urgence immédiate, en l’occurrence, la construction de logements que la commune et sa population guettent attendent patiemment.

Farid Kaci

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