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“Seule l’ambassade est habilitée à délivrer des visas”

Une rencontre qui entre dans le cadre des missions de l’ambassade visant, d’un côté, la découverte des vocations de la région et de l’autre, le renforcement des relations économiques entre l’Algérie et le Canada.

“Il y a une volonté permanente d’approfondir nos relations avec l’Algérie. Notre rôle est de guider la présence canadienne en Algérie”, a déclaré Son Excellence, lors d’une rencontre avec les représentants du mouvement associatif local, au Centre de documentation en droits de l’homme (CDDH) de Béjaïa. Selon lui, pas moins de soixante entreprises canadiennes travaillent en Algérie et d’autres projets présentement en phase d’études seront incessamment mis sur rails. “Il est vrai qu’on ne fait pas trop de bruit, mais nous faisons notre travail”, a-t-il insisté, comme pour faire comprendre que l’apport des entreprises canadiennes dans l’accompagnement du plan de relance économique en Algérie n’est pas négligeable. Cependant, a-t-il souligné, le Canada se focalise sur des projets bien particuliers. A ce titre, un projet visant la construction d’un complexe industriel d’aluminium, d’un montant de six milliards de dollars, vient d’être proposé pour le gouvernement algérien et les opérateurs privés. Ce complexe, porté par le groupe RIO Tinto Alean, leader mondial de l’industrie de l’aluminium, comptant s’implanter durablement en Algérie, produira entre

740 000 et 780 000 tonnes par an.

“Notre approche est un peu particulière” a-t-il expliqué en soutenant que les entreprises canadiennes auront fort à faire pour avoir “une part des contrats publics et des appels d’offres prévus au prochain plan quinquennal de relance économique.”

Au chapitre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, S.E.M, l’ambassadeur du Canada s’est rendu à l’université de Béjaïa pour, a-t-il précisé, “développer de nouveaux partenariats” entre l’université de Béjaïa et les universités canadiennes dans ce domaine. D’ailleurs, a-t-il rappelé, deux conventions-cadres ont été déjà signées entre l’université de Béjaïa et les universités d’Ottawa et de Montréal.

Lors de cette visite, faut-il le souligner, une rencontre avec le recteur de l’université de Béjaïa a eu lieu au siège du rectorat.

Au terme de sa visite, S.E.M l’ambassadeur, a rencontré une trentaine de leaders du mouvement associatif local pour leur présenter le programme de l’ambassade du Canada visant le renforcement des échanges culturels entre les deux pays.

Des échanges, aujourd’hui, a-t-il estimé, “insignifiants”. Pour parer à cette situation, selon Patrick Parisot, un fonds spécial doté de 100 000 dollars a été dégagé pour le financement des projets du mouvement associatif. “On essaie d’impliquer ceux qui ont la volonté” a-t-il fait comprendre.

Pour Saïd Salhi, responsable de la LADDH de Béjaïa, “la visite de son excellence au CDDH de Béjaïa a été un moment de communion avec les acteurs de la société civile de la région” en soutenant que cette rencontre constitue une possibilité de partenariat entre les associations locales et l’ambassade du Canada.

A l’adresse des candidats à l’immigration, l’ambassadeur du Canada a fait comprendre avant-hier, mardi, à partir de Béjaïa que “seule l’ambassade est agrée et habilitée à délivrer des visas” en soulignant en outre que les citoyens doivent être “prudents” pour ne pas tomber dans le piège des agences de service.

Dalil S.

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