Plus de 8 000 têtes vaccinées

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L’opération de vaccination ciblant le cheptel des sept communes relevant des daïrates d’Iferhounène et de Aïn El Hammam bat son plein. Menée par des praticiens privés, suivant une convention qui les lie à la DSA (Direction des services agricoles) de la wilaya de Tizi Ouzou, l’opération qui a débuté dès le mois d’avril dernier, ne sera clôturée que le trente du mois en cours. Jusqu’à maintenant, ce ne sont pas moins de 1 200 bovins qui ont subi des vaccins antirabique et anti aphteuse alors que 5 200 ovins ont été prémunis contre la clavelée. Ces chiffres ne reflètent certainement pas le nombre de têtes existant sur le territoire des deux daïrates vu que certains éleveurs refusent de présenter leurs bêtes aux vétérinaires. Il semblerait que les paysans craignent (à tort ou à raison) les conséquences que pourrait avoir le vaccin sur leurs bêtes en cette période de chaleur. D’autres, estimant que leur cheptel est en bonne santé, préfèrent ne pas se hasarder à l’exposer à un éventuel risque, en le vaccinant.

Un vétérinaire que nous avons consulté sur la question, reconnaît du bout des lèvres, que le risque “zéro n’existe pas” et, qu’un “choc” qui peut se produire chez certaines bêtes, est très rare. Ce qui n’empêche pas la campagne de se dérouler sans encombres. Un léger retard est, tout de même signalé puisque les praticiens n’ont pas encore entamé leur travail dans la commune d’Illiltène. Un contretemps, dû à l’absence de vétérinaire engagé pour cette région. Dans ce cas, c’est aux vétérinaires de la subdivision de l’agriculture de Aïn El Hammam que revient la charge de pallier cette carence. Ce qui ne saurait se faire sans une dérogation ministérielle, les autorisant à se substituer aux privés. La campagne actuelle semble satisfaire les responsables qui parlent d’un bilan positif, comparé à celle de l’exercice précédent (2008). L’an dernier, trois communes seulement, représentant moins de la moitié du territoire de la subdivision, avaient bénéficié de l’opération. Notons que le cheptel de certaines communes telles Illilten et Akbil se trouve, déjà, en transhumance, éparpillé dans les montagnes, parfois dans des endroits difficiles d’accès. Pour les années à venir, il serait souhaitable que des moyens conséquents soient mis à la disposition des responsables qui pourraient faire bénéficier ces roégions de la vaccination dès le début du mois d’avril.

A. O. T.

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