Un nouveau-né dans la recherche en sciences humaines

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Le débat de ce congrès organisé par le laboratoire Slancom de l’université d’Alger, le Palais de la culture et la Société algérienne d’orthophonie, a porté sur le champ des “neurosciences”.

Cette ouverture a vu la présence de la directrice du laboratoire Sciences du langage – neurosciences cognitives – communication (Slancom), la présidente de la Société algérienne d’orthophonie (SAOR) le Pr. Nacira Zillal, ainsi que la directrice du palais de la culture et le doyen de la faculté de médecine.

Cette rencontre a englobé des participants des pays du bassin méditerranéen dont la France, l’Égypte, l’Espagne, et des pays arabes dont le Maroc, la Tunisie, afin de représenter leurs études concernant les neurosciences.

Ces chercheurs sont venus débattre dans le champ des « neurosciences » en Algérie, en tant qu’une problématique de l’évolution actuelle de la pensée en sciences de l’homme ou approche de la communication, dans ses composants biologiques, cognitifs et comportementaux. Un programme de deux jours a été lancé pour atteindre les objectifs de ce congrès international. Ces réflexions ont été approfondies à travers l’apport des recherches sur le cerveau d’un animal (singe) comme base potentielle du traitement des troubles du comportement humain, ainsi que l’impact de l’imagerie médicale (le scanner, la médecine nucléaire et l’échographie) sur la médecine moderne et la pratique clinique. Ceux-ci représentent les quelques thèmes abordés dans ce congrès.

La deuxième journée de cette rencontre, qui aura lieu aujourd’hui, sera consacrée à la présentation des magistères d’orthophonie, la synthèse des résultats de 22 ans, comme socle des neurosciences dans le cadre des portes ouvertes nationales.

Enfin, les conférenciers espèrent que “les travaux de ce congrès feront avancer la connaissance en général et la science qui ne connait pas de frontières en particulier”, a estimé la ministre déléguée à la Recherche scientifique dans son allocution.

Ce congrès contribuera à la création de la Société algérienne de neurosciences, la création d’une licence LMD de neurosciences cognitives, le lancement de la première promotion licence LMD d’orthophonie en juin 2001 ainsi que l’élaboration d’un projet de mastère, conventionné par 13 institutions hospitalières et académiques nationales, pour êtres soumis au ministère, en avril 2010.

Mahdjouba Aggab

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